Comme chaque année, je suis sidérée par le nombre d'exposants (420), l'afflux de visiteurs (193000)de tout âge (ah les scolaires qui ont le chic pour hausser drastiquement le niveau sonore déjà élevé !) et les artistes en dédicace (1300). J'ai regardé les prix décernés, sans surprise, aux mêmes maisons, ce qui est dommage.
Cette fois je n'ai pas déambulé dans les allées pour découvrir de nouvelles maisons, approcher d'autres éditeurs, je suis restée sagement sur le stand de Cipango, entourée de beaux albums et fière de travailler avec cette maison de qualité.
Les Editions Cipango ont participé, cette année encore, à la 40ème édition du Salon du Livre Jeunesse de Montreuil.
J'ai été enchantée de retrouver Pascale sur son joli stand, avec des nouveautés, dont
Lou Sai et le sanctuaire des éléphants, qui vient de sortir, illustré par Lauriane Bellon.
Vendredi j'ai eu la joie de le présenter à une charmante bibliothécaire, ainsi qu'Enal et le peuple de l'eau, à des parents et une chargée de presse. J'espère que notre album aura séduit nombre de visiteurs !
http://clarasurlalune.com/2023/11/20/lou-sai-et-le-sanctuaire des éléphants/
Une jolie chronique sur notre album !
Quelle joie de recevoir Lou Sai et le sanctuaire des éléphants édité chez Cipango, dans la même collection qu'Enal et le peuple de l'eau qui bénéficie d'un nouveau tirage ! Illustré par Lauriane Bellon, jeune illustratrice talentueuse, cet album engagé aborde la maltraitance des éléphants en Thaïlande mais c'est aussi une histoire d'amitié, un hymne à la liberté.
Dédié à mes petits-enfants, Lou Sai et le sanctuaire des éléphants m'a été inspiré par le séjour de mon fils aîné dans une réserve où les éléphants battus et âgés sont choyés, respectés, soignés, grâce à une association. A mon tour j'ai eu envie de faire entendre la voix de ces animaux qui ont été exterminés et de sensibiliser les enfants. Les illustrations colorées, tendres et poétiques de Lauriane viennent adoucir le texte.
Nous sommes très heureuses de cette collaboration !
Pour la troisième année consécutive, j'ai participé à la fête du livre rue Davy, sympathique manifestation où j'avais un petit stand pour présenter mes albums jeunesse et Fragments de vie, chemins d'absence. Les livres d'occasion sont plutôt recherchés mais c'est l'occasion de faire connaître mes livres.
Cette année le beau temps a rendu la journée fort agréable et conviviale ! J'ai eu le plaisir de dédicacer mes livres et d'échanger avec les lecteurs, petits et grands.
La campagne de prévention nationale des noyades de jeunes enfants missionnée par le Ministère des Sports/de la Santé/l'Institut National de la Consommation a été lancée le 17 mai et sera programmée jusqu'à fin aout 2023. L'agence 2P2L avec laquelle Sauve-qui-Veut a travaillé depuis décembre dernier a pu valider 3 vidéos choc de parents victimes de 2mn et un teaser de 30 secondes pour présenter les 3 témoignages.
Nous aurions aimé que des papas témoignent également mais ce ne fut pas possible. Ce sont trois mamans membres de Sauve-qui-Veut que nous accompagnons depuis 2, 10 ou 20 ans, trois mamans courageuses venues de Paris, Montpellier ou Angers qui ont accepté de parler du drame qu'elles ont vécu, avec sincérité, pudeur et dignité. Motivées par un seul objectif, sensibiliser des parents, des personnes en charge de jeunes enfants, des propriétaires de bassins ou de points d'eau pour sauver des vies et protéger des familles. Ce sont des mamans responsables, aimantes, attentives, informées. Comme vous ! Et pourtant leur enfant s'est noyé dans une piscine familiale, dans un bassin chez des voisins, dans une piscine de maison de location. Il aura suffi d'un instant d'inattention, de quelques minutes pour que survienne l'impensable. Avec leurs mots, leur chagrin, leurs regards elles évoquent la sidération, le manque abyssal, la colère aussi, la culpabilité. De n'avoir pas su protéger ce petit être, de n'avoir pas été une maman infaillible. En cela leur témoignage est percutant. Chaque parent peut s'identifier et comprendre que l'accident peut leur arriver et leur vie basculer en une fraction de secondes. Pour toujours. Il y a un avant et un après. Aucun retour en arrière possible. Nulle place pour les regrets.
Elodie, Karine et Véronique disent la même chose. C'est glaçant, dérangeant, brutal. Elles racontent le même drame et les circonstances sont toujours semblables.
Un jeune enfant autonome, curieux et inconscient du danger.
Une piscine ou un point d'eau non ou mal protégé (alarme défaillante, pas de barrière, portail ouvert).
Une faille dans la vigilance.
J'aurais aimé revenir sur ces trois éléments, ce concours de circonstances malheureuses qui permet à l'enfant de se noyer, avec des parents à côté le plus souvent, parfois à quelques mètres. J'avais accepté une interview de 45 minutes pour le teaser que l'agence avait proposé afin que je puisse présenter les trois témoignages. Mais cela n'a pas été validé dans la mesure où j'étais considérée comme "experte" en tant que présidente d'association. Alors même que je suis avant tout une maman victime ! Cela étant le teaser entremêle les trois témoignages efficacement.
La campagne porte sur la vigilance avec des messages clairs. Elle ne met pas l'accent sur les dispositifs de protection des piscines, or il est essentiel de sécuriser les bassins avec une protection normalisée qui empêche un enfant de tomber dans l'eau. Les dispositifs ne suffisent pas mais ils sont indispensables ! En 20 ans le nombre de bassins a été multiplié par 4 et dans le même temps le nombre de décès a été divisé par 4 grâce à la loi Raffarin ! Il est surprenant que l'on en parle si peu alors que les faits sont probants. Si la loi était correctement appliquée, si nous obtenions des contrôles et des sanctions envers les propriétaires de piscines, si les piscinistes ne se contentaient pas de vendre du rêve et de culpabiliser les parents, si nous avions des campagnes de sensibilisation nationale tous les étés,... Nous pourrions sauver de nombreux enfants !
Avec le réchauffement climatique et la progression du secteur des piscines (en 10 ans le parc a déjà doublé pour atteindre 3,2 millions de bassins, soit le 1er parc européen et le 2e mondial) il est urgent de se mobiliser. La Fédération des Fabricants de Piscines annonce une estimation de 400000 nouveaux bassins d'ici fin 2024. "Après la crise du Covid qui a euphorisé le marché, les professionnels se sont adaptés aux nouvelles aspirations des consommateurs en proposant des produits plus économes, faciles d'entretien et plus ajustés à la taille des jardins." selon Stéphane Figueroa, président de la FFP. Quand je pense qu'en 1999 les professionnels me reprochaient de vouloir "casser des emplois, ruiner le marché de la piscine"... Il n'était pas question de parler du danger des piscines et autres points d'eau. Pourtant les professionnels ont aussi une part de responsabilité et devraient être acteurs de prévention.
N'hésitez pas à relayer la campagne, à sensibiliser autour de vous ! Nous espérons que l'impact sera important et que cette campagne sera renouvelée chaque année.
Clap de début vendredi dernier dans le studio de l'agence 2P2L avec Karine. C'est le premier des enregistrements vidéos dans le cadre de la campagne de prévention des noyades d'enfants lancée par le Ministère des Sports et celui de la Santé. Enfin ! Des années que Sauve-qui-Veut réclame une campagne d'envergure. J'avais rencontré en 2020 une adjointe du Ministère des Sports qui travaillait sur le sujet, malheureusement le COVID a tout arrêté !
Trois membres de Sauve-qui-Veut, trois mamans, ont accepté de témoigner pour raconter l'indicible, donner du sens à ce qui n'en a pas, mobilisées pour sauver des vies et sensibiliser les parents, les propriétaires de piscines, le grand public.
Ce seront trois visages, Karine, Véronique, Elodie, trois voix emplies d'émotion, de pudeur, de chagrin, de colère et d'incompréhension aussi. Vous n'oublierez pas leurs mots, ni leurs silences. Trois mamans aimantes, responsables, vigilantes qui se mettent à nu. Pour vous. Pour vos enfants.
Parce que l'accident n'arrive pas qu'aux autres !
Parce qu'il suffit d'un instant d'inattention, d'un jeune enfant autonome avec la marche, curieux et inconscient du danger et d'une piscine ou d'un point d'eau non protégé.
Parce que les parents ne sont pas des robots et ne sont pas infaillibles, hélas !
J'ai accompagné ces trois mamans, depuis trois, treize ou vingt ans. Je les ai aidées à apprivoiser l'absence, à se reconstruire peu à peu. Je suis extrêmement fière et émue de les voir aujourd'hui, rassemblées dans le même combat, dignes et fortes, rayonnantes de cette joie de vivre propre à celles qui ont connu la détresse infinie, l'horreur absolue, l'amputation d'une partie d'elles-mêmes.
Je me devais, me semble-t-il, d'être près d'elles en ces instants de vérité, face à la caméra. Mais aussi de mettre en valeur leurs témoignages, d'apporter le recul de mes années d'engagement en tant que présidente de Sauve-qui-Veut depuis 1999. Un long chemin, jalonné de belles rencontres.
Je remercie également toute l'équipe de 2P2L qui a su nous accueillir avec chaleur, professionnalisme et empathie, rendre ces journées de tournage plus légères. Je sais combien ce fut éprouvant pour vous aussi, parents comme nous. Nous avons toutes apprécié ces moments de partages, de rires aussi, d'anecdotes parfois piquantes. Merci encore, Bérengère, pour la qualité de nos échanges. A vous de jouer à présent mais je suis sûre que cette campagne sera une réussite !
Paris ville Lumière devenue ville Poubelle ! Les Parisiens supportent depuis des semaines les amoncellements de détritus dans les rues, la puanteur qui se dégage, le spectacle désolant de ces immondices accumulés partout, sur les trottoirs, sous notre nez... Comment peut-on accepter cela ? Comment la Maire de Paris a-t-elle pu encourager ces grèves sans le moindre respect pour les habitants de cette ville, pour les touristes qui doivent slalomer parmi les ordures, et découvrent, horrifiés, Paris nauséabonde, défigurée, trahie. Comment peut-on avant les JO de 2024 offrir au monde un tel visage ?
Honte de ces débordements, de cette violence qui se généralise, de ces manifestations qui n'en finissent pas. Nos voisins belges, espagnols, allemands, anglais, italiens ne comprennent pas, les Américains sont choqués et le pays s'enfonce dans le désordre.
Honte de cette France qui ne cesse de se plaindre, qui a été choyée avec le "quoi qu'il en coûte" et a su garder le cap pendant les années difficiles du Covid et refuse aujourd'hui d'avancer, de prendre en compte le poids de la dette que nous laissons d'ores et déjà à nos enfants et petits-enfants. Il serait temps de réaliser que des enjeux majeurs nous attendent tandis que la contestation à la réforme des retraites occulte les vrais sujets. La guerre est à nos portes, le réchauffement climatique devrait mobiliser toute notre énergie, les dérives de l'ultra-gauche et l'ultra-droite sont effrayantes, notre système de santé est en perdition, l'Education est à rebâtir. Quid de l'avenir, de ces chantiers ?
Honte de cette Assemblée nationale où les débats ont été caractérisés par la médiocrité, l'obstruction systématique, les querelles partisanes, où les élus ne pouvaient s'exprimer sans être hués, moqués, agressés. Indécence, c'est le terme le plus juste pour caractériser ces images que nous avons vu défiler en boucle sur les chaînes d'information.
Qu'il semble loin ce temps où nous étions fiers d'applaudir tous les soirs nos soignants en héros ! Lorsque nous étions solidaires, que les initiatives positives fleurissaient et que le pays tout entier gardait confiance et se mobilisait pour des jours meilleurs. Ce furent des temps difficiles et collectivement nous avons su gérer la crise, malgré les difficultés. Naïvement je pensais que la France saurait garder la tête haute, fière de ses atouts, de son histoire, de ses forces vives.
Las ! Nous ne faisons que dégringoler, incapables de voir plus loin que nos intérêts individuels, avec une vision étriquée du monde.
Pauvre jeunesse, instrumentalisée, bafouée, oubliée. Les jeunes vont mal et l'on se demande pourquoi ! Pauvre France.
Ecœurée, attristée, impuissante, j'aspire à retrouver Paris libérée, assainie, réjouie, printanière. Retrouver le plaisir de marcher dans la ville, de m'asseoir à une terrasse de café, de voir les sourires des passants fleurir de nouveau. Les Parisiens ne sont pas entendus, étonnamment, et pourtant ils en ont ras-le-bol ! Pas étonnant qu'ils décident de partir ! Paris devient invivable. Ses habitants supportent les grèves, les problèmes de transport, la saleté, l'agressivité, l'insécurité. Il serait grand temps de réagir !
En préparation avec Lauriane Bellon , Lou Saï et le sanctuaire des éléphants devrait être publié à la rentrée 2023 et présenté au Salon du Livre Jeunesse de Montreuil en décembre prochain pour CIPANGO. Je me réjouis que cet album voie le jour et que Lauriane puisse illustrer ce texte, inspiré d'un séjour en Thaïlande de mon fils aîné il y a quelques années. Dans la même veine que Enal et le peuple de l'eau, un conte à résonnance écologique pour la défense des éléphants d'Asie, une histoire d'amitié et de liberté...
Je me réjouis du lancement d'une campagne de prévention des noyades en préparation, qui devrait être lancée l'été prochain, avant les vacances. Plusieurs membres de Sauve-qui-Veut sont prêts à témoigner afin de sensibiliser aux dangers des piscines et autres points d'eau. Cela vaut la peine de se mobiliser pour toucher le public le plus large possible et sauver des vies !
Il serait grand temps que soit mise en place une campagne d'envergure au niveau national ! Je constate hélas que nombre de parents qui me contactent sont confrontés à un problème récurrent : des piscines non sécurisées dans leur entourage (grands-parents, ex-conjoint, voisins,...) . Non seulement la réglementation du 3 janvier 2003 n'est pas appliquée mais nous n'arrivons pas à obtenir de contrôles suivis de sanctions !
Nous sommes dans une situation de mise en danger d'autrui -comme le prouvent malheureusement les accidents dramatiques qui arrivent chaque année- et tout le monde se rejette la balle. La gendarmerie, la mairie, la DGCCRF, les pompiers... Personne ne veut sanctionner. Personne n'agit. Les avocats sont frileux, sans doute désemparés, inconscients du sujet ou peu concernés. Certains parents se retrouvent dans des situations compliquées et s'adressent en désespoir de cause au Préfet, au Procureur de la République, au député de la circonscription. Pour ma part, je pense qu'il faut informer les journalistes, se faire entendre. Nous avons déjà exposé le problème aux députés lors de l'évaluation de la loi Raffarin. Et rien. Toujours rien.
Nous nous battons avec nos faibles moyens, avec nos mots pour faire entendre nos voix...
Que nous réserve 2023 ? Un nouvel album avec Cipango et Lauriane Bellon pour les illustrations de Lou Saï et le sanctuaire des éléphants qui devrait voir (enfin !!) le jour à l'automne 2023. Le Covid, puis la difficile reprise pour les petites maisons d'édition ont retardé ce projet qui nous tient à cœur, dans la même veine que Enal et le peuple de l'eau (quasiment épuisé). Un conte qui se déroule en Thaïlande, une histoire d'amitié et d'éléphants maltraités à protéger...
Peu de salons à venir, j'ai finalement décidé de ne pas participer au Salon du Livre d'Enghien les Bains où j'étais invitée mi mars 2023, ne pouvant présenter que deux albums, les autres étant ceux que je diffuse désormais moi-même. J'aurai l'occasion de faire connaître Lou Saï l'an prochain et ma présence sera plus constructive !
En 2023 j'aimerais pouvoir échanger autour de mes albums, continuer à faire de nouvelles rencontres, m'émouvoir et rire avec les petits lecteurs. Je continue mes ateliers conte à l'espace Mado Robin du 17ème et j'espère avoir le plaisir de faire connaître mon travail dans d'autres centres/écoles/espaces littéraires.
La Librairie du Square aux Batignolles m'a proposé un atelier sur le temps avec Le Temps est un drôle de bonhomme en collaboration avec un illustrateur de pop up qui a publié un bel album sur le temps. Quel dommage que ce soit si difficile d'échanger avec les libraires, directeurs d'écoles, centres ! Et je ne peux pas prendre mon bâton de pèlerin pour aller à la rencontre de chacun ! Il ne me reste plus que les réseaux sociaux dont je ne suis guère friande et que j'estime hautement chronophages.
J'appartiens certainement à un temps révolu, où l'on répondait courtoisement aux mails, où l'on préférait une vraie rencontre à un échange virtuel, où les mots avaient encore du sens. J'ai souvent l'impression de nager à contre-courant et de perdre beaucoup de temps et d'énergie dans un combat perdu d'avance !
Heureusement il reste l'humour, une bonne dose de philosophie et la joie d'écrire, de témoigner, de partager. Hier à l'issue d'une séance conte j'ai longuement discuté avec un papa des intolérances alimentaires. Mon album Lola la lapine qui ne mange pas de carottes(lui aussi épuisé) qui aborde l'allergie alimentaire (sujet totalement méprisé en édition jeunesse) a permis ainsi de sensibiliser les enfants autour d'un livre tendre et pétillant, de parler d'amitié, de vivre ensemble, de respect. Sujets dont l'actualité nous rappelle tristement chaque jour qu'il est grand temps de les remettre au centre de l'éducation ! Et même d'apporter des réponses à des parents concernés, une aide concrète sur la prise en charge des intolérances alimentaires. C'est pour moi une très grande satisfaction, faire vivre ainsi Lola la lapine année après année, alors même que je n'ai plus d'exemplaires de mon livre, juste des planches plastifiées pour mes ateliers.
En 2023 gardons le cap et n'oublions pas toutes les belles choses qui nous font vibrer, celles qui donnent du prix à la vie. Osons revendiquer de belles valeurs et agir, à notre petit niveau, pour un monde meilleur.
Dimanche 4 décembre j'ai eu le plaisir d'animer un atelier conte au Centre MADO ROBIN du 17ème auprès d'adorables lecteurs. Léa, blondinette éveillée d'à peine 3 ans ouvrait ses grands yeux bleus et écoutait avec attention l'histoire de Lola, la lapine qui ne mange pas de carottes. Lucas et Noah, jumeaux de 4 ans, remuants mais attentifs et pleins de curiosité, m'ont enchantée également par leur fraîcheur et la pertinence de leurs questions.
Nous avons terminé par quelques pages de Attention, Léon ! Un accident est si vite arrivé ! afin de les sensibiliser aux risques d'accidents domestiques. Nous avons abordé cette fois-ci les dangers tels que la fenêtre, la piscine, la tondeuse, ou encore les couteaux et casseroles d'eau bouillante. J'espère avoir l'occasion de revenir sur ces sujets essentiels, surtout à leur âge.
Je regrette de ne pas avoir de retour des écoles du quartier que j'ai contactées... Pourtant les parents sont demandeurs et les enfants sont enchantés. Tous ceux qui participent à mes ateliers contes demandent à revenir... Les parents restent parfois -surtout avec des petits, comme Léa ou les jumeaux- et s'assoient avec nous ou au contraire préfèrent se tenir à distance.
L'équipe de MADO ROBIN m'accueille désormais régulièrement depuis un an et ce sont toujours pour moi des moments très riches.
Cette année les Editions Cipango, à mon grand regret, n'avaient pas de stand au Salon du Livre de Montreuil. L'an prochain j'espère que je pourrai dédicacer mon prochain album, Lou Saï et le sanctuaire des éléphants, prévu pour une sortie en septembre 2023.
J'étais de permanence sur le stand de La Charte des Auteurs et Illustrateurs, ravie d'échanger avec d'autres auteurs, de communiquer sur les difficultés que nous rencontrons et nos parcours, de découvrir certaines maisons d'éditions. La Charte défend nos droits avec détermination et efficacité, il me semble normal de soutenir son action ! Une nouvelle exposition était présentée qui a rencontré du succès auprès d'auteurs et illustrateurs.
Cette rentrée de septembre 2022 a un goût d'avant. Marcher dans Paris, respirer l'atmosphère agitée, se réjouir des touristes revenus, s'étonner du métro bondé ! Les terrasses sont encore pleines de monde, les salles de cinéma et de spectacle retrouvent les spectateurs. C'est le rythme trépidant habituel, ce tourbillon parisien que l'on trouvait souvent épuisant et qui nous a tant manqué ! L'on a presque oublié la période Covid, les masques ont disparu, l'Ukraine a remplacé la pandémie et la crise énergétique éclipse tout !
Continuer à écrire pour les enfants semble parfois dérisoire dans un monde devenu de plus en plus fou. Ou au contraire faut-il s'évader du réel, raconter de belles histoires, allumer des étoiles dans les regards enfantins. Se faire plaisir en somme. Le monde de l'édition jeunesse existe toujours, même si les projets sont en attente et ce matin j'ai demandé mon accréditation professionnelle pour le Salon du Livre de Montreuil prochain ! Je suis toujours ravie de retrouver les enfants et partager avec eux l'amour des livres, des mots qui font rêver, voyager, réfléchir ! Je ne me lasse pas de raconter Enal et le Peuple de l'eau, cette fable écologique qui a pris corps dans des faits réels, la destruction par les explosifs des pêcheurs de Sulawesi et le requin apprivoisé d'Enal. J'espère que bientôt nous pourrons arpenter la jungle avec les éléphants d'Asie, si ce nouveau conte voit enfin le jour et partir en Thaïlande, au pays des Karen, à la frontière birmane, sur les traces de Lou Sai !
Il est temps de se projeter en 2022, de souhaiter des mois à venir fructueux, riches en rencontres et projets et de mettre de côté la pandémie, la violence quotidienne et l'absurdité d'un monde qui déraille ! Pour ma part j'ai démarré l'année par un atelier conte avec des enfants dynamiques, intéressés, ouverts qui me transmettent leur énergie et leur confiance. Ce sont eux qui nous ouvrent la voie, nous donnent envie de partager, d'émouvoir, d'éveiller à la conscience de l'autre, du beau, de la poésie. Ce sont eux qui construiront le monde de demain, qui nous parlent de préserver les fonds marins et rêvent de nager au milieu des coraux avec un requin apprivoisé. Tout est encore possible et c'est bon de rêver, d'enjamber les mots et de dessiner l'espoir...
J'ai encore dans mes tiroirs de jolis textes que j'aimerais publier, même si je sais à quel point ce sera compliqué, encore plus aujourd'hui !, et de beaux albums porteurs de valeurs que j'ai envie de faire découvrir. C'est le sens de l'écriture, ce partage d'émotions et de mots qui parlent au cœur.
J'ai redécouvert ce matin, fort étonnée, un texte que j'ai écrit il y a quelques années, au moment du décès de Xabi, ce jeune homme de 18 ans à la vie prématurément emportée dans un stupide accident de voiture. Je me souviens de son sourire lumineux et de sa joie de vivre, du choc et de l'immense tristesse que nous avions ressentis, de cet élan collectif. En revanche je n'avais aucun souvenir de ces pages -j'avais dû les enfouir profondément, jusqu'à les oublier totalement- où je mêle intimement des fragments de son histoire, de la mienne et qui m'ont émue par leur sincérité et leur brutalité. Je relate le lien qui nous unit de façon viscérale à nos enfants et cette peur que nous avons de les perdre, cette sensation physique d'arrachement, de mutilation, à la mort d'un enfant. Une façon de traduire l'amour que nous leur portons, cet amour inconditionnel que chante avec force et talent Grand Corps Malade. Intitulée Le sens de la famille, tout simplement, c'est aussi un hommage à ses propres parents. Ses mots sont justes et forts, comme un coup de poing à l'estomac et résonnent longtemps en nous, parents aimants.
Quand t'es maman ton cœur explose et pour toujours
Ils sont dans ma tête dans mon ventre dans mon sang chaque seconde
Grâce à eux, à nos enfants, nous avançons "de la sérénité plein les poches".
En 2022 emplissons nos poches de sérénité, nous en aurons besoin. En écho me reviennent soudain ces vers de Rimbaud : Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées, mon paletot aussi devenait idéal, j'allais sous le ciel, Muse...
Nous avons repris une vie presque normale, goûtant les petites choses qui nous ont tant manqué pendant ces interminables mois de confinement, couvre-feu, restrictions diverses.
Il est vrai que chacun a vécu cette période singulière -c'est le terme le plus juste, me semble-t-il-, totalement inédite, de façon différente. Nos amis de province s'étonnaient de mon ressenti ; ils avaient apprécié les retrouvailles familiales ou ces pauses à deux, de même que le bricolage, le jardinage, les bons petits plats, les marches en forêt ou en bord de plage, la convivialité entre voisins... En somme une parenthèse plutôt agréable, reposante, loin du rythme trépidant habituel.
A Paris, rien de tout cela. Les sirènes hurlant à intervalles réguliers, les mines renfrognées des passants, les vitrines fermées, les journées étriquées, les projets arrêtés. Une vie suspendue, en dehors de toute logique, de nos repères habituels. Attendre, espérer des jours meilleurs, rester sereins et mobilisés. En bon petit soldat discipliné, serrer les dents, se dire que bientôt tout cela ne serait qu'un mauvais souvenir, une expérience incroyable -au sens propre du terme : qui aurait cru que l'on vivrait un jour masqués, confinés, stressés ?-
Avec du recul j'ai le sentiment d'avoir été en apnée. En manque. Je n'avais nul besoin de me poser de questions essentielles. J'ai connu le pire, perdre un enfant, je sais depuis longtemps ce qui est important pour moi. Ma famille, des projets porteurs de sens, des amis fidèles et sincères. Ne pas pouvoir embrasser mes enfants, les serrer dans mes bras. Ne pas être libre de sortir, prendre un café en terrasse, aller voir une exposition ou un film. Ne plus voir ses amis. Ne pas avoir de perspectives. S'inquiéter de ce virus qui a toujours un coup d'avance, semble nous narguer et se déchaîne sur la planète.
A la fin du confinement, le 1er jour, en allant déjeuner en terrasse avec une amie (enfin !), j'ai eu l'impression d'une fée qui avait rallumé Paris d'une baguette magique. C'était magnifique. Des sourires éclatants, de la joie et de la légèreté, la Ville Lumière redevenait elle-même. Et nous, Parisiens frustrés, étions pris de boulimie de sorties, de rires, de moments conviviaux. Rien de fou. Et pourtant ! Ces petits riens qui font tout !
Ne l'oublions pas ! Restons vigilants, en pleine conscience. Sachons oublier les bisbilles stériles, les mots inutiles, ne gâchons pas ce temps précieux. La vie est belle mais elle est imprévisible, parfois cruelle, c'est sans doute la leçon à retenir. Pour vivre au présent soyons plus forts, toujours aimants, plus vrais, à l'écoute du monde qui nous entoure. Pour mieux respirer, n'ayons pas peur des mots, de ces livres qui nous portent et nous font vibrer !
L'activité reprend doucement... Quelques ateliers au deuxième semestre 2021 à Franconville, Soisy sous Montmorency, Paris. Et l'évènement tant attendu, le Salon du livre jeunesse de Montreuil, qui se tiendra du mercredi 1er au lundi 6 décembre (journée réservée aux Professionnels). Je serai sur le stand de la Charte des Auteurs et Illustrateurs vendredi 3 décembre, comme d'habitude nous nous relayons pour faire connaître l'engagement de la Charte. Je suis adhérente depuis des années et reconnaissante des avancées obtenues, notamment sur la rémunération des ateliers et rencontres.
Sur le stand de Cipango (4 ouvrages sélectionnés pour des prix en 2020 !) je dédicacerai Enal et le Peuple de l'eau, bientôt épuisé, qui devrait bénéficier d'un nouveau tirage en 2022. Je vous attends donc en D12, au Grand Marché !
Cette rentrée 2021 s'annonce sous des auspices plus joyeux et l'on peut espérer retrouver enfin une vie plus normale. Que ceux qui fustigent le passe sanitaire se rappellent les confinements et ce que nous avons vécu : les bars, restaurants, cafés, salles de cinéma et spectacles, musées, les clubs de sport fermés... Les rues tristes, les passants renfrognés, l'absence de perspectives.
L'été dernier j'ai eu la chance d'animer quelques ateliers pour enfants, masquée bien sûr, et d'échanger autour de mes livres, de sensibiliser petits et grands aux accidents de la vie courante. Pendant 18 mois nous n'avons participé à aucun salon du livre, aucune manifestation, aucune rencontre et les projets d'édition sont restés figés. A présent l'on peut espérer des jours meilleurs et le Salon du livre Jeunesse de Montreuil semble confirmé.
Que cette fin d'année soit plus légère, que nous puissions semer des graines pour 2022 !
Tel est le titre choisi par Catherine Siguret pour les lecteurs de Closer, à paraître début juillet, afin de sensibiliser aux noyades en piscine privée. "La sécurité n'est pas la phobie. Juste un rempart au malheur évitable" conclut-elle. En avril dernier une enfant de 2 ans s'est noyée dans la piscine familiale en Isère, dont le dispositif de sécurité avait été retiré pour des travaux. Ce drame rappelle qu'une piscine non protégée efficacement constitue un risque majeur pour un petit enfant qui peut échapper un instant à la vigilance des adultes. C'est pourquoi il est essentiel de souligner quelques chiffres avant l'été , le plus souvent méconnus, et de rappeler que la réglementation de 2003, lorsqu'elle est appliquée avec des dispositifs normalisés -comme la barrière avec portillon automatique- est efficace pour prévenir les noyades de jeunes enfants.
Julien Rapegno dans un article de La Montagne publié le 27 juin 2021 annonce la couleur : "La folie des bassins privés ! Les Français se jettent à l'eau !" Canicules et confinements ont fait exploser le marché français du bassin privatif, déjà très vigoureux. En 2021 le cap des 3 millions de piscines privées devrait être dépassé en France, deuxième marché mondial derrière les Etats-Unis." L'année 2020 a connu une croissance record de 27 %, après plus de 20 % de croissance annuelle depuis 2015 ! Dire qu'en 1999, lorsque je me suis engagée avec Sauve-qui-Veut pour faire voter une réglementation sur la sécurité des piscines privées l'on me reprochait de vouloir "casser le rêve" et même de "détruire des emplois" ! ...
Par ailleurs, ces mêmes piscinistes -qui ne voyaient pas l'intérêt d'une telle loi à l'époque et n'ont visiblement pas évolué sur leur vision de la sécurité- ne peuvent nier la réalité des faits comme le souligne Julien Rapegno "Quatre fois moins de drame pour quatre fois plus de piscines : 32 décès d'enfants en 2000 sur 728000 bassins, 8 décès en 2020 sur 2,9 millions de piscines."
Joëlle Pulinx, directrice de la Fédération des Professionnels de la Piscine prétend que "la barrière n'est pas acceptée par les Français" et " met en avant la campagne de promotion de l'aisance aquatique en partenariat avec le Ministère des Sports et soutenue par un fonds de la Fédération des Professionnels de la Piscine". Je salue cette initiative, qui fait partie d'un vaste plan Prévention Noyades, dont m'avait parlé en février dernier Gaëlle OGER, chargée de mission auprès de la Ministre des Sports, lors d'une entrevue fort constructive au Ministère des Sports. Toutefois, ce discours me semble très réducteur et n'exonère en aucune façon les pisciniers de leurs responsabilités d'information et sensibilisation auprès des propriétaires de piscines. Un enfant de 2 ans, initié à l'aisance aquatique, se noiera dans une piscine non protégée. C'est une question de simple bon sens. S'ils souhaitent vendre du rêve, ne doivent-ils pas contribuer à ce que celui-ci ne se transforme pas en cauchemar ?
Après tous les efforts que nous avons consentis, à titre individuel et collectif, nous voyons enfin la lumière au bout du tunnel ! Les sourires fleurissent, les terrasses sont bondées, un air de légèreté flotte partout. Paris redevient Paris, c'est merveilleux, à peine croyable, on retrouve un début de vie normale ! L'on se surprend à faire des projets (mais oui, pour de vrai !), à rêver de voyages, de rencontres, de repas entre amis, de visites au musée,... Tant de choses simples qui nous étaient interdites depuis si longtemps ! L'une de mes amies en a pleuré d'émotion en allant voir une exposition, une autre m'a avoué "réaliser à quel point tout cela lui avait manqué". Pour ma part, j'avais une conscience aigüe de ce manque mais je préférais me concentrer sur le temps présent, tout en gardant chevillé au corps l'espoir que nous allions sortir un jour de cette situation de crise. Et qu'on ne me parle pas de non confinement alors que TOUT, absolument tout, nous était interdit ! Sauf de sortir... en respectant les horaires !
Comme l'a souligné avec humour un journaliste tout joyeux, "on fait des trucs fous comme prendre un café en terrasse "! Ce café-là avait un goût particulier, la saveur d'un plaisir simple retrouvé. Pourtant nous le savons tous, rien ne sera jamais plus "comme avant". Le Covid 19 a balayé nombre de certitudes et d'habitudes, a bousculé le monde du travail, a favorisé parfois un repli sur soi ou une forme d'égocentrisme exacerbé mais il a fait émerger de nouvelles énergies, des forces créatives, a permis des bonds spectaculaires dans la recherche et des avancées technologiques. Cette crise nous a mis face à nos contradictions, nos peurs, nos envies. Et tous de s'interroger sur "le monde d'après". Les jeunes ont payé un lourd tribut pendant cette pandémie, que ce soit dans leurs études, leurs recherches d'emploi, leurs conditions de vie et ont été souvent injustement culpabilisés. "On n'aura plus jamais 20 ans ! On a sacrifié notre jeunesse" se rebiffent-ils et ils ont raison. Laissons-les respirer librement, se retrouver et exprimer leurs émotions ! Soyons pleinement responsables et conscients de cette liberté recouvrée ! Goûtons le bonheur de voir de nouveau des visages sans masque, n'en déplaise aux grincheux. Ces premiers jours d'été sont délicieusement ensoleillés, festifs, bruyants et cela fait du bien, tout simplement !
C'est difficile à croire... et pourtant cela fait déjà un an que nous vivons au rythme de la pandémie, que nous nous sommes habitués -tristement mais inexorablement- au vocabulaire du Covid 19, aux visages des spécialistes divers (virologues, infectiologues, urgentistes, réanimateurs, épidémiologistes) qui se bousculent sur les plateaux de télévision et manquent souvent d'humilité (car au fond ne savent pas grand-chose et se trompent le plus souvent), aux statistiques et chiffres qui s'égrènent chaque jour et alourdissent le bilan sanitaire.
Nous n'applaudissons plus tous les soirs à 20h les soignants qui se mobilisent sans faille pour lutter contre ce virus puis les variants qui gagnent du terrain. Ils sont là pourtant, engagés, déterminés, mais aussi épuisés, découragés, exaspérés parfois, voire en colère. Pourtant le combat continue et nous dépassons les 90000 morts.
Heureusement le 15 mars 2020, à la veille du premier confinement, nous n'avions aucune idée de ce qui nous attendait ! Nous n'aurions jamais imaginé, même dans nos pires cauchemars, que nous allions subir un deuxième confinement, puis des couvre-feux et sans doute un troisième confinement dans certains départements où l'incidence ne permet plus à l'hôpital d'assurer la prise en charge en réanimation. Revoir ces images me laissent toujours un sentiment d'irréalité, comme si nous allions nous réveiller un matin d'un mauvais rêve.
Le gouvernement Castex a tout fait pour éviter un nouveau confinement, courageusement, malgré les prophéties alarmistes des uns et des autres. Nous aurons gagné de précieuses semaines ! Rappelons à ceux qui hurlent à l'incurie et à l'inertie du ministre de la Santé que nous sommes déjà privés de liberté depuis de longs mois, que nous respectons les gestes barrière, que nous ne pouvons avoir une vie sociale, que je ne peux inviter mes enfants à diner ni les serrer dans mes bras, que nous ne pouvons aller au cinéma, au musée, au théâtre, au spectacle, au restaurant, au café ni dans les salles de sport ou les piscines, que nous ne voyageons plus ! En réalité nous vivons déjà un confinement. Interminable. Epuisant moralement et psychiquement. Les Français tiennent bon, ils serrent les dents mais ils sont au bord de la saturation eux aussi. J'entends certains, jeunes et moins jeunes, déclarer "J'en ai marre, maintenant j'ai décidé de vivre ma vie." ou "On sacrifie notre jeunesse, à présent on veut vivre" ou encore "Je veux retrouver ma vie d'avant, j'ai 20 ans, ils ont eu une jeunesse, et nous ? Ils se rendent compte de ce qu'ils nous font vivre ?".
Nous faisons des efforts, comme je le constate autour de moi, à Paris, en province, chaque jour, depuis des mois et des mois. En espérant chaque fois que le plus dur est derrière nous. Mi-mai après le premier confinement et la joie de sortir de nouveau, de retrouver la liberté de circuler, voir des proches. Décembre après le deuxième confinement et la perspective des Fêtes, différentes cette année, mais pas entièrement gâchées... Janvier où l'on évite un confinement, où les vaccins arrivent et vont nous sauver ! Cette fois on tient le bon bout, l'espoir renaît. Et puis non, ce n'est pas encore gagné... Arrivent les retards de livraison de vaccins, les variants et l'angoisse qui pointe, l'apocalypse nous est même annoncée par certains ! Le monde d'avant est bien loin, celui de demain fort incertain.
Nous avons passé le 31 décembre à deux, sans nos proches, nous n'avons pas organisé de dîner depuis... Je ne m'en souviens même plus ! Je préfère ne pas y penser, rester concentrée sur le présent. "Que fais-tu pour aller bien ?" me demandait une amie. Bonne question. Je vis au jour le jour, je reviens à l'essentiel. Surtout plus de projections. Je n'attends plus la réouverture des salons du livre, les ateliers dans les écoles ni même les projets d'édition. Tout est suspendu. Sans attentes je ne serai pas déçue ! Sage philosophie me semble-t-il.
Les jeunes sont excédés, découragés, inquiets pour leur avenir, ils n'ont plus de perspectives, ils se retrouvent pour certains dans des situations de détresse psychologique extrême, de précarité sociale et même de misère. Ces images d'étudiants qui font la queue pour l'aide alimentaire m'ont glacée. J'ai participé à des collectes pour des étudiants précaires dans les supermarchés, le cœur serré. Mes enfants souffrent de la crise sanitaire sur différents plans mais ne crèvent pas de faim ! Ils ne sont pas isolés, ni physiquement, ni moralement. Le ministre de l'Education nationale, qui ne plaît pas à tout le monde, a eu le mérite de se battre pour laisser les élèves à l'école, au collège et au lycée ! Nous ne pouvons que nous en féliciter. Il serait temps aussi de remettre le sport à l'honneur ! Que les jeunes ne soient pas dans la rue à se battre mais retrouvent les terrains de sport, expriment leurs tensions et frustrations autrement, soient de nouveau encadrés dans des associations.
Chacun à notre petit niveau nous pouvons, par notre comportement, notre engagement, nos actions quotidiennes, contribuer à lutter contre le Covid 19.
Vivre avec le virus et tenir bon : avons-nous d'autre choix ?
Pour ma part, le meilleur remède à la déprime reste la lecture et/ou l'écriture. Se plonger dans un roman qui va m'emmener très loin de cette grisaille ambiante, me faire rire, pleurer, voyager dans des contrées inconnues, côtoyer des êtres attachants, singuliers, machiavéliques. Tant que les librairies ne ferment pas, l'espoir est donc permis. J'ai une pile de livres sur ma table de chevet, promesse de bonheurs à venir ! De quoi garder le sourire... et le moral.
Comme chaque année l'Institut Curie, que je soutiens depuis de longues années, lance sa campagne nationale Une Jonquille contre le cancer, du 9 au 21 mars 2021. Cette 17ème édition mettra notamment sur le devant de la scène l'intelligence artificielle qui aide au développement de nouveaux traitements. L'Institut Curie est pionnier dans ce secteur de l'innovation qui est appelé à transformer en profondeur les pratiques en cancérologie : aide au diagnostic, aide à la décision thérapeutique, suivi évolutif du patient... Chacun pourra contribuer à soutenir la lutte contre la cancer :
En ligne : unejonquillecontrelecancer.fr
Par tél : ESPOIR au 92002 pour faire un don de 5€ (Bouygues, Orange et SFR)
Par chèque : à l'ordre de l'Institut Curie, Yves Congal, 26 rue d'Ulm, 75248 PARIS CEDEX 05
Je soutiens cette initiative et je participerai dès le 9 mars au Challenge contre le cancer : pour chaque kilomètre parcouru en courant ou marchant un don sera reversé à l'Institut Curie par le partenaire majeur de l'évènement.
J'ai une pensée pour Katherine, décédée d'un cancer, à qui son mari dédie un superbe CD que je vous invite à découvrir ! C'était une femme pleine de vie, une danseuse dont la silhouette longue et souple semblait défier le temps. Elle est pourtant partie trop tôt mais cet album lui rend un bel hommage, à la fois émouvant et joyeux.
Je m'aperçois que le mois de janvier tire à sa fin et que je n'ai toujours pas souhaité, comme chaque année, mes vœux. Ce n'est pas anodin. Quels vœux ?! J'imagine que j'ai laissé filer les jours, dans la morosité hivernale, dans l'attente de bonnes nouvelles qui ne venaient pas, d'une trouée bleue et non de petits points lumineux.
Une année légère, pétillante, ouverte sur le monde, riche en rencontres et en projets. Voilà ce que je voulais écrire. Une année qui nous ferait oublier 2020, la pandémie, les confinements, les masques, les polémiques stériles et les mois suspendus, ce nuage sombre au-dessus de nos têtes avec des fulgurances de créativité, solidarité, générosité.
Une année où l'on pourrait enfin prendre un café, découvrir une exposition, aller au restaurant, inviter des amis, organiser un repas d'anniversaire en famille. Reprendre une vie normale, tout du moins un semblant de normalité.
Même les internautes manquent d'humour et rares sont les vidéos amusantes où l'on tournait le Covid en dérision. Au bout d'un an cela ne fait plus vraiment rire...
Mes pensées pour 2021 s'adressent aux jeunes, tant stigmatisés, qui paient un lourd tribut à la crise sanitaire sans précédent que nous vivons. "C'est dur d'avoir 20 ans en 2020 !" reconnaît le président Macron. "C'est inhumain ce que l'on vit, vous ne vous rendez pas compte, on ne peut pas s'empêcher de vivre !" Cri du cœur d'une étudiante de 20 ans qui voudrait juste "retrouver sa vie d'avant !" Chômage des jeunes, profond mal-être des étudiants, dévalorisation des études, absence de perspectives. Pour eux, pour notre jeunesse il ne faut pas baisser les bras mais se mobiliser, plus que jamais, garder l'espoir de jours meilleurs et d'un futur qui tirera les leçons de cette pandémie. Quel monde souhaitons-nous laisser à nos enfants ? Ce sont eux qui devront assumer les décisions d'aujourd'hui.
2021, c'est l'élection de Joe Biden et un souffle nouveau pour l'Amérique.
2021, c'est la vaccination contre le Covid 19 et le formidable espoir suscité par la recherche, qui va entraîner également des avancées spectaculaires dans le traitement de certains cancers.
2021, c'est l'explosion de la digitalisation de l'économie et l'émergence de nouvelles façons de concevoir le travail.
2021, c'est un foisonnement de livres, de spectacles, de concerts, de rencontres qui émergeront, conquérants, créatifs, oh combien essentiels !
2021, c'est l'espoir d'un monde non pas neuf, mais différent, enrichi, en mouvement.
Curieux mois de novembre ! Les librairies s'organisent et proposent le Click & Collect, c'est de bonne guerre ! Pour ma part j'ai foncé chez le libraire de la rue des Batignolles (et je n'étais pas la seule !) dès l'annonce du confinement faire le plein de livres. Un polar efficace et prenant, qui m'a entraînée dans la violence du trafic de drogue en Colombie, très loin de notre quotidien masqué et le plaisir de me plonger dans le nouveau roman de R. Galbraith en anglais, plus de 600 pages dans les brumes londoniennes, entre l'incontournable tasse de thé et le pub, délicieusement britanniques. Quel bonheur ! Seuls les livres ont ce pouvoir d'évasion ! En fonction de l'humeur du jour, l'on peut enfiler ses pantoufles au coin du feu ou chausser ses bottes pour la forêt amazonienne. Magique !
Je songe avec nostalgie à ce mois de novembre 2018 où je pouvais rencontrer de jeunes lecteurs dans les classes de PS au CM2, lors de cette superbe manifestation des Lectures Publiques de Boulogne S/Mer, financées par la Région. L'accueil enthousiaste des enfants et des enseignants m'avait récompensée des efforts et de l'énergie déployés pour faire publier mes textes. Quel avenir pour de telles rencontres dans le contexte de la pandémie actuelle ?
Un questionnaire de la Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse auquel j'ai répondu ce matin, en tant qu'adhérente, posait la question : Etes-vous comblé (e) en tant qu'auteur(e) jeunesse, qu'est-ce qui pose problème ? Vaste sujet ! Tout pose problème en réalité ! Le manque de reconnaissance et de respect, l'opacité du système, la rémunération indécente, le statut : le modèle économique ne fonctionne pas, tout simplement. J'espère pour les jeunes générations que l'édition jeunesse se portera mieux et trouvera d'autres formes d'existence.
Le monde de demain se prépare, dit-on ! La crise sanitaire aura bousculé les codes, secoué les mentalités, frappé les plus fragiles. Restons solidaires, engagés, respectueux ! Sereins, sans doute
pas. Ouverts, constructifs, lucides.
Achetez des livres ! Chez les éditeurs indépendants ! Et des albums jeunesse bien sûr ! C'est important de soutenir les auteurs, illustrateurs, petits éditeurs qui se battent pour exister dans un univers tellement concurrentiel. Quand nous démarchons des libraires qui installent d'immenses panneaux de l'Ecole des Loisirs ou Gallimard Jeunesse (pour ne pas les citer) et nous disent : "Ah, oui, vous publiez de beaux livres, très intéressants, maintenant je sais qu'ils existent !" Et ne les présentent même pas dans les rayons ! Ou d'autres qui m'ont répondu (je ne citerai pas cette grande chaîne de librairies mais ils ne m'ont plus jamais revue comme cliente) : "Désolé, nous ne travaillons pas avec les petites maisons d'édition !". J'en étais restée sans voix. Littéralement.
J'aurais aimé répondre que le rôle des libraires était précisément de promouvoir des maisons d'édition qui n'ont pas la même force de frappe et prennent des risques, tant au niveau des choix éditoriaux que des auteurs/illustrateurs à qui ils donnent leur chance… Mon "petit livre orange sur le deuil" remarqué par les critiques de Télérama , Où es-tu, Lulu ? chez Naîve a su trouver sa place ! Comme Enal et le Peuple de l'eau chez Cipango, sélectionné dans la catégorie CE1 pour le Prix des Incorruptibles et bientôt épuisé. Ou encore Attention, Léon ! Un accident est si vite arrivé (Bélize), qui a été ré-imprimé, réclamé par les instituteurs ! ou Hugo est un super héros (Ricochet) pour sensibiliser aux Accidents de la Vie courante. Quant au Temps est un drôle de bonhomme, album inclassable, qui enchante petits et grands avec ses merveilleuses illustrations, créatives, poétiques, sensibles que nous avons eu tellement de plaisir à concevoir avec Alexandra, c'est encore Naïve qui nous a donné cette chance !
Mon coup de cœur que j'aimerais partager, en cette fin d'année, est la KUBE, la box à offrir ou s'offrir, imaginée par trois passionnés, Aurore, Samuel et Anthony qui dénichent des pépites chez 130 libraires indépendants et concoctent des coffrets tous plus beaux les uns que les autres ! Celle "Pour une personne qui compte" ou la Kube Polars ou encore à thèmes, Islande, Angleterre, Tea time, comment ne pas trouver son bonheur ! Une belle idée de cadeau. Naturellement la Box enfants est là que je vous invite à découvrir ! Mes enfants sont trop grands… Mais je glisserai bien l'un de mes albums dans un de ces coffrets enfants !
www.lakube.com
Les Editions Bélize qui ont publié deux de mes albums jeunesse Attention Léon ! Un accident est si vite arrivé ! (réédité avec le titre Attention, Gabriel !...) et Lola, la lapine qui ne mange pas de carottes, ont été terrassées par la crise sanitaire. Les Editions Rêves d'Enfant ont cessé leur activité l'an dernier. Après Naïve Jeunesse. Trois éditeurs jeunesse disparus et pour moi… huit titres !
Les Editions Cipango maintiennent le cap, envisagent de nouvelles publications en 2021 et 2022 mais souffrent cruellement de l'arrêt des salons et de la fermeture des librairies. L'album L'Archet illustré par Pascale Maupou Boutry -dont les illustrations d'Enal et le Peuple de l'eau enchantent petits et grands- est sorti au mauvais moment et n'a pas pu être diffusé correctement cette année. Malgré tout Enal continue son chemin, à notre grande fierté et nous espérons une nouvelle publication courant 2021. Un nouveau projet avec Cipango devrait voir le jour en 2022. Comme tous les albums du catalogue, de grande qualité, il sera porté avec enthousiasme et une attention particulière aux détails, aux choix graphiques, à la mise en page, au papier. Cela prend du temps et de l'énergie.
Les petites maisons d'édition ne peuvent survivre sans être soutenues ! Je vous invite à découvrir le catalogue de CIPANGO www.editions-cipango.com ! Albums à commander chez les libraires indépendants !
Le temps s'étire, chaque jour nous rapproche d'une fin d'année que l'on sait différente, singulière et que l'on espère pourtant. Une bouffée d'oxygène, des retrouvailles familiales, un espace protégé.. Je garderai de cette année 2020 un sentiment d'étrangeté et d'étouffement, c'est le mot qui me vient. Comment respirer librement avec l'ombre du virus au-dessus de nous, cette interminable litanie de chiffres quotidiens, cette absence de perspectives ? Comment trouver/retrouver l'envie d'écrire alors que tous les projets sont à l'arrêt, que les éditeurs semblent envolés, évanouis, dissous, eux aussi en suspens j'imagine, dans l'attente.
Attendre des jours meilleurs, attendre que les chercheurs trouvent un vaccin efficace, attendre la fin du confinement, puis la reprise, attendre que l'horizon s'éclaircisse et que l'économie reprenne. Penser à la phrase de Léo Ferré "Le bonheur c'est du chagrin qui se repose". Sans doute. Ou comme disait Khalil Gibran "Plus profond le chagrin creusera votre être, plus vous pourrez contenir de joie". Pour avoir connu une perte indicible et ce vide abyssal, je sais que la vie reprend ses couleurs et que la joie est là, en réserve, à venir. C'est important d'en prendre conscience., chaque jour, quels que soient les doutes et les difficultés.
Pourtant l'attente consume, brûle les ailes, étouffe l'espérance.
Alors reprenons courage en ce temps de Noël qui approche, revenons à l'essentiel, faisons confiance à la petite fille Espérance si chère à Charles Péguy qui nous prend la main, pour voir plus haut, plus loin, plus fort.
Bâtir demain, écrire, rêver, construire un monde meilleur où les livres seront rois.
Nous ne voulions pas croire à un nouveau confinement alors que la vie avait repris, que nous pouvions refaire des projets, nous sentir de nouveau libres, en mouvement ! Et pourtant. Ce n'est pas un mauvais rêve, un film de science-fiction, une dystopie improbable : c'est notre réalité qui nous renvoie à nos peurs, nos faiblesses, nos désirs. A nous de vivre cette situation le plus sereinement possible, en nous concentrant sur l'essentiel, nos valeurs et nos ancrages profonds, les mots qui libèrent et apaisent, les personnes qui nous sont chères.
En septembre j''ai réussi à participer à une formidable journée de sensibilisation aux Accidents de la Vie Courante à Agde, avec l'illusion que le temps des salons, des manifestations culturelles, des ateliers et dédicaces allait reprendre ! Las. Quel plaisir de venir à la rencontre des parents et des enfants, autour de mes albums, en un temps trop court mais tellement riche ! Je garde l'espoir de revenir en mai prochain pour une autre journée consacrée à la petite enfance, autour de thématiques qui me tiennent à cœur.
Mes projets d'édition sont en suspens, bien sûr, le Salon du Livre de Montreuil en décembre semble une perspective lointaine. 2022 ? Quant au Salon des auteurs isséens, déjà reporté une première
fois, n'en parlons plus ! A la place le journal d'Issy-les-Moulineaux, Point d'appui, présente les auteurs et leurs projets. https://www.issy.com/
Gardons le moral, continuons à écrire, rêver, partager, aimer, rire.
Les petits voisins déguisés pour Halloween, "A treat or a trick !" ont apporté leur fraîcheur, leur innocence, leur joie de vivre ! Cela mérite bien quelques friandises... et un bel album jeunesse dédicacé non ?
J'ai accepté deux interviews fin juin à la suite de noyades (une ado de 12 ans en piscine et un jeune de 17 ans dans un lac), une sur France Bleue Occitanie et une pour Aufeminin.com. Il était temps de sensibiliser au risque de noyades en ce début d'été !
Amandine Enard informe sur la noyade sèches et revient sur les circonstances de l'accident en piscine privée, qui concerne essentiellement les jeunes enfants de moins de 6 ans (avec un pic autour de 2 ans). L'article est très complet et juste, n'hésitez pas à transmettre le lien aux parents et propriétaires de piscines ! Plus on est avertit du danger et mieux on peut adapter son comportement et éviter les accidents !
Le 11 mai nous amorcions la période tant attendue de déconfinement. Qui aurait cru que la France s'arrêterait ainsi, tétanisée, cloîtrée, silencieuse pendant deux mois ?! Nous retrouvons un peu sonnés le bruit familier des voitures, croisons des passants (masqués) dans les rues, les magasins rouvrent enfin et le soleil accompagne ce retour à un semblant de normalité. De ces semaines confinées je garderai un sentiment partagé, l'impression de vivre un moment singulier, inédit, qui va bousculer notre façon de voir les choses, de travailler, met au jour de belles solidarités et des replis sur soi, côtoie le pire et le meilleur. Le courage, l'engagement et la solidarité des soignants que nous avons applaudis chaque soir. La créativité et le dynamisme de ceux qui ont contribué à aider, fabriquer, soutenir, inventer. Le formidable élan individuel et collectif via les associations. Mais aussi la peur, la cupidité, l'égoïsme de certains.
De cette crise il nous faut sortir plus forts, plus conscients des enjeux de demain, plus respectueux les uns des autres, plus inventifs aussi et unis si nous voulons surmonter les problèmes sanitaires, économiques et sociaux qui se profilent.
Il me semblait que ce temps d'incertitude serait l'occasion de resserrer des liens, de revenir à l'essentiel, de balayer les petits soucis mais il a fait naître des crispations, des comportements déconcertants, de l'agressivité parfois. Pour ma part je reste confiante, fidèle à mes valeurs, entourée de ceux que j'aime, consciente de la chance que nous avons.
"Je nous souhaite d'aimer.
Je nous souhaite la folie de croire
que le monde peut être transformé,
c'est-à-dire plus juste et plus fraternel". Jean Ristat
Cette période de pandémie totalement inédite a mis en valeur de belles solidarités, salué des initiatives citoyennes, révélé une force de créativité et de générosité incroyable. Le rôle des associations, pourtant indispensable, a enfin été reconnu et salué ! Présidente de Sauve-qui-Veut depuis 1999, engagée dans la prévention des accidents de la vie courante et bénévole, j'ai toujours été sidérée par le manque de considération pour notre travail. Pourtant nous sauvons des vies, nous prévenons des drames, nous accompagnons des familles, nous sensibilisons sans relâche le grand public, nous intervenons dans les écoles. Dès lors que nous ne percevons pas de rémunération, de façon étonnante, toute notre énergie et notre action semblent réduites à un passe-temps, une occupation comme une autre. Je pourrais faire du crochet ou du patchwork ce serait pareil ! Depuis longtemps je ne prête aucune attention à la façon dont mon travail est perçu. Ce qui m'importe ce sont les résultats concrets, les vies sauvées, les témoignages reçus, les remerciements des familles que j'ai accompagnées, fidèlement, toutes ces années, ou de façon plus ponctuelle, dans l'urgence.
Parfois, des années après, alors que je ne m'y attends plus, je reçois des nouvelles. Fabienne m'envoie un très long mail extrêmement touchant une dizaine d'années après nos premiers échanges. Elisabeth, qui m'a même inspirée un texte, m'apprend un matin, elle aussi par mail, près de quinze ans après notre dernière rencontre, qu'elle a surmonté la mort de son enfant et vit à l'autre bout du monde, Down Under, comme disent les Australiens. L'intitulé du mail, "Out of the blue", m'avait intriguée et je l'avais lu. Toutes deux tenaient à me dire merci. Et cela n'a pas de prix. Ainsi elles ne m'avaient pas oubliée, de mon côté je pensais à elles, me demandant ce qu'elles devenaient, si j'avais pu les aider dans leur chemin de vie, si elles étaient heureuses. En pensée nous étions toujours reliées, sans le savoir. Toutes ces années j'avais continué à faire partie de leur vie et pour moi c'est très émouvant.
J'aimerais saluer le travail formidable d'une association que je ne connaissais pas, découverte grâce au magnifique documentaire diffusé sur France 2 cette semaine. Comme les autres, créée par Mickaël Jérémiasz à la suite d'un accident de ski en 2011 a pour objectif l'accompagnement social par les sport et les sensations fortes aux personnes handicapées moteur après un accident. Ce reportage est bouleversant, plein d'optimisme et de vie, il offre un regard différent sur le handicap et la façon dont on peut le vivre. Le parcours de Mickaël fait écho, il profite de son expérience pour aider des personnes comme lui, leur permet d'avancer, de comprendre que le frein est d'abord dans leur tête mais que "tout est possible". Une belle leçon de vie.
Tout naturellement j'ai proposé à Comme les autres mon texte sur le handicap, qui s'inscrit totalement dans l'esprit de l'association, "Le petit frère de Cloé".
www.commelesautres.org
Sur Europe1 le vendredi matin les enfants aussi ont la parole. Ils s'expriment sur ce qu'ils ressentent, leurs craintes, leurs doutes, leurs envies. Ces petites voix m'ont touchée par leur justesse. Un regard frais et lucide sur le monde et les conséquences de cette crise sanitaire, sans complaisance. Eux aussi se rendent compte que "ce ne sera plus pareil après", qu'ils vivent à Paris, Berlin ou New York. Ces enfants très vifs -et dont l'expression verbale donnerait des leçons à bien des adultes, de même que le respect de la parole de l'autre et l'écoute- nous étonnent, ils sont délicieux. Promis, ils ne se plaindront plus d'aller à l'école "après", maintenant qu'ils ont compris que ce temps d'apprentissage avec les copains est une chance. Et puis "on voit que le ciel n'a jamais été aussi bleu" alors "il faut réfléchir à changer nos habitudes, à moins polluer". En attendant de sortir de chez eux, ils s'adaptent, en profitent pour faire une cabane avec un grand carton, se plonger dans des livres, inventer de nouveaux jeux et "essayer de passer moins de temps sur les écrans, je n'y arrive pas toujours mais je me rends compte que je suis moins énervée et plus gentille !"
Ces petites voix m'ont rappelé les ateliers avec les enfants, ces échanges qui m'ont enrichie. Leur enthousiasme, leur joie de vivre, leurs questions franches et sans détour, leur curiosité me manquent. J'aimais les immenses sourires quand j'arrivais dans la classe et que fusaient les questions. Et puis leurs petits cadeaux, ces dessins joyeux et colorés offerts discrètement, tous ces mots spontanés, criés ou chuchotés : "C'est pour toi ! ". "Tu reviens bientôt ?" " Ils sont trop bien tes livres !"
Ces moments-là reviendront. Ne comptons plus les jours. Comme les enfants revenons au présent, à ce que nous vivons, là, maintenant, en conscience.
Pour mieux vivre demain.
L'on parle peu des associations et pourtant elles accomplissent un travail formidable, sans moyens, dans l'ombre, portée par l'engagement de quelques-uns !Ainsi l'association SPAMA se mobilise avec la plateforme Mieux traverser le deuil pour offrir une écoute de première ligne aux personnes touchées par un décès pendant cette pandémie grâce à tous les bénévoles d'accompagnement.
En lien avec l'actualité SPAMA a ouvert un nouveau sujet sur leur forum "Face au confinement, comment cheminer dans son deuil ?" : http://forum.spama.asso.fr/forum/
Ulule, site de crowd funding soutient également des initiatives intéressantes pour soutenir ceux qui en ont le plus besoin :
- le confinement des plus démunis,
- des ballons solidaires éco-responsables pour lutter contre le Covid-19
- Les cartes vitales (que j'ai commandées !), dessinées par 18 artistes pour apporter un soutien financier aux hôpitaux de France
L'article de 60 millions de consommateurs rappelle quelques conseils indispensables en cette période de confinement où l'on craint une augmentation du nombre d'accidents de la vie courante. Les parents en télétravail ont beaucoup de mal à surveiller leurs enfants 24H/24H et un instant d'inattention, une erreur d'appréciation ou une défaillance dans la vigilance sont si vite arrivés ! On observe notamment beaucoup d'intoxications (gels hydroalcooliques sur la table basse!), on pense aussi aux défenestrations, aux brûlures, etc.
Pour les plus jeunes Attention, Gabriel ! Un accident est si vite arrivé ! est un album pédagogique dès 2 ans, indispensable pour sensibiliser aux dangers de la maison avec ce petit chat tout fou que les enfants adorent !
Dès 3 ans (et pour les plus grands en CE1 !) Hugo est un super héros permet d'aborder avec humour et poésie les AcVc. Le four ouvre une grande bouche, la fenêtre tend ses bras au petit curieux… Les grands aussi apprécient le charme des illustrations d'Alexandra Luchie qui nous entraîne dans son univers coloré, imagé, fantaisiste !
Nous voici tous confinés à attendre des jours meilleurs, à espérer que le Covid-19 soit terrassé et que nous puissions reprendre le cours de nos vies. Certains d'entre nous sont privilégiés et j'ai pleinement conscience d'en faire partie. Nous pouvons prendre soin de nos proches, occuper notre temps du mieux possible, travailler, lire, cuisiner, rêver… Tandis que d'autres s'évertuent de toutes leurs forces à vaincre le virus, à soigner les patients, à faire reculer la pandémie.
Alors les initiatives fleurissent et témoignent d'une belle solidarité, d'un élan d'entraide et d'amitié incroyable qui nous redonne confiance en l'homme et ses capacités à aimer, rebondir, innover. Parfois ce sont de simples chants ou applaudissements nourris à 20H qui nous font frissonner ou des dessins d'enfants joyeux, colorés, imagés qui tapissent d'espoir les murs nus de l'hôpital et redonnent le sourire au personnel hospitalier. Ou encore des gâteaux préparés avec amour par des mamans avec leurs enfants ou des chefs pâtissiers qui viennent agrémenter un quotidien douloureux à l'hôpital, apporter au personnel soignant un peu de douceur dont ils ont grand besoin.
Ce n'est pas grand chose mais ça fait du bien. Cela me rappelle Neuf histoires et un poème, ce livre de Raymond Carver dont la nouvelle du boulanger m'avait bouleversée. Des petits pains chauds à la cannelle pour réconforter des parents éperdus de chagrin. Quand les mots n'ont plus lieu d'être. Quand un regard, un geste, une intention remplissent les vides.
J'ai eu envie de participer, à mon humble niveau, en associant le plaisir de la lecture à la solidarité. Je m'engage à verser 20 % du montant des ventes sur mes livres auto-diffusés (ceux de NAIVE et de REVES D'ENFANT qui ont cessé leur activité et dont j'ai racheté une partie du stock) ainsi que FRAGMENTS DE VIE, CHEMINS D'ABSENCE, ensemble de textes que j'ai publiés sur le deuil. Tous ces ouvrages bien entendu peuvent être dédicacés. La poste d'Issy les Moulineaux, avenue Victor Cresson, reste ouverte et je pourrai donc expédier les albums, même si les délais sont plus longs.
L'idée que mes livres puissent continuer de susciter de l'émotion, du rêve, de la réflexion, du partage est très réconfortante ! J'espère que vous pourrez m'aider à faire connaître mes livres ! Je reste ouverte à toute initiative solidaire, n'hésitez pas à me contacter.
"A l'école Evaluna voyage avec les mots. Elle en attrape un au vol, joli papillon, s'accroche à ses l et devient libellule…." Evaluna jongle avec les mots est un album "comme un souffle", léger comme une plume, clin d'œil aux poètes et aux enfants rêveurs. Illustré par Anne-Laure Charlery avec délicatesse il est désormais épuisé mais nous avons pris beaucoup de plaisir à travailler sur ce projet toutes les deux !
En ces temps d'incertitude et de crainte, où l'on vit replié chez soi dans l'attente de jours meilleurs, il est bon de se plonger, comme Evaluna, dans une bulle de mots. Ceux des poètes, toujours si forts et émouvants. Ceux que l'on a appris et aimés, que l'on peut réciter de mémoire ou que l'on retrouve toujours avec émotion. Comme ceux du Sourire de Paul Eluard que j'aime tant :
"La nuit n'est jamais complète.
Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin
Une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille…"
Les mots ne sont rien, fragiles remparts, si vite dissous, pourtant ils sont précieux, fidèles, intemporels. Ils nous éclairent, nous tiennent debout, nous rendent à nous-mêmes.
Alors oui, j'ai envie de redevenir une petite fille rêveuse qui "s'envole au fil des mots. Le ciel, par-dessus les toits, lui ouvre les bras."
Ce matin j'ai entendu sur Europe 1 un sociologue parler du deuil, dans cette période de confinement où les rituels sont perturbés, où il devient difficile d'accompagner les défunts. Il m'a semblé important d'intervenir, notamment pour rappeler que les enfants aussi sont en deuil. Le standard de la radio a sans doute été saturé d'appels mais j'ai essayé de faire entendre ma voix. Il ne faut pas oublier les enfants, c'est important ! "Faites pleurer les enfants !" disait Anny Duperey. Faites pleurer les enfants qui souffrent et ne le savent pas, pour qu'un jour ne se forme pas une énorme boule de chagrin qui vous empêche de respirer. Ce qu'elle raconte dans deux livres bouleversants, "Le voile noir" et "Je vous écris".
Comment parler de la mort aux enfants alors que nous autres adultes sommes désemparés, à court de mots, profondément impuissants. Comment trouver les mots justes, ceux qui vont apaiser, apporter un peu d'espoir, donner du sens à ce qui n'en a pas ? C'est dans cet esprit que j'ai écrit Où es-tu, Lulu ? , tant pour les enfants que pour les adultes. En effet il arrive que des parents ou des grands-parents achètent l'album dans les salons et m'expliquent qu'ils trouvent plus d'apaisement à la lecture de mon livre que dans bien des ouvrages de deuil. Je me souviens de cette jeune femme, dont le père était décédé quand elle était enfant et n'avait sans doute pas eu, à ce moment-là, le support dont elle avait besoin. Ou encore de mon amie qui avait fait lire Où es-tu, Lulu? à sa fille adolescente, bouleversée par la mort d'un camarade de classe. "C'est triste, j'ai pleuré mais je me sens mieux après l'avoir lu !" a-t-elle commenté. Pour moi ce fut le plus beau des compliments. Mettre un peu de douceur sur le chagrin, parler de la vie qui continue et de l'être aimé qui est là, à nos côtés, dans les souvenirs heureux, dans tous ces moments partagés qui nous appartiennent pour toujours.
Parler de la mort c'est avant tout parler de la vie. "N'oubliez pas que la vie est toujours plus forte que la mort !" Je n'oublierai jamais les paroles de cette femme, engagée dans la prévention des accidents domestiques, qui avait côtoyé en tant que médecin de grandes douleurs. Ne l'oublions pas. C'est le message qu'il faut transmettre à nos enfants pour qu'ils deviennent des adultes ouverts, épanouis, conscients de la fragilité de la vie et de la nécessité de vivre au présent, intensément. Parce que chaque jour est un cadeau. Ne l'oublions pas en ces temps d'incertitude et d'angoisse, revenons à l'essentiel.
Cécile Rescan, dont c'est l'unique album jeunesse, a réalisé des illustrations à la fois douces, sensibles et poétiques. Nous ne nous étions jamais rencontrées. J'avais découvert Cécile grâce à une affiche réalisée pour le Salon du Livre de Rouen et je l'avais contactée. L'assistant éditorial avait sélectionné mon texte parmi d'autres et, me dit-il, "ce fut pour nous une évidence."' L'éditrice de NAIVE, que j'ai rencontrée au moment de la signature du contrat, a paru surprise quand je lui ai raconté que nous ne nous connaissions pas, Cécile et moi, avant ce projet. "C'est étonnant ! On dirait pourtant que c'est la même personne qui a écrit le texte et l'a illustré !" Une belle récompense pour nous. Comme si, par quelque étrange concours de circonstances, hasard heureux, comme l'on veut, nos sensibilités s'étaient rejointes, à un moment donné, pour aboutir à cet album qui nous tenait à cœur pour des raisons très personnelles.
"Le petit livre orange" comme l'avait décrit un critique de Télérama est le livre que j'aurais voulu lire à mon fils aîné, en 1996. Il lui est naturellement dédié. A 18 ans il a découvert l'album avec une profonde émotion. Ce qu'il a préféré, ce sont les dernières phrases emplies d'espoir :
"Les jours de chagrin, je te prendrai par la main.
Les jours de fête, je danserai avec toi.
Les jours de doute, je guiderai tes pas.
Tu ne me vois pas, mais je serai toujours là pour toi."
Le Salon du Livre de Paris en mars a été annulé, le salon du Livre Jeunesse d'Enghien les Bains aussi !
Toutefois le Salon du livre des auteurs isséens qui doit se tenir le 16 mai prochain serait maintenu ! Croisons les doigts !
En attendant de découvrir mes albums, j'avais envie de partager quelques pensées, émotions avec vous. Et pourquoi pas vous raconter une jolie histoire ? Celle du Temps est un drôle de bonhomme (album que vous pouvez feuilleter dans la rubrique Albums jeunesse, avec les superbes illustrations d'Alexandra Luchie).
Cet album m'a été inspiré par une photo que j'aime tout particulièrement, celle de mon fils aîné qui devait être âgé de 3 ans en grande conversation avec son arrière grand-mère, leurs deux têtes penchées tendrement l'une vers l'autre. J'ai alors eu l'idée d'un dialogue entre une vieille dame qui va fêter ses 100 ans et son petit-fils qui a le temps devant lui… C'est un texte inclassable, poétique, sensible, grave et léger. Vous l'avez compris, il m'est cher, comme ma grand-mère qui nous a quittés à... 102 ans. Les éditeurs boudaient ce projet, j'en étais déçue et pourtant je ne renonçais pas à chercher d'autres maisons. Il me semblait qu'il avait sa place et pouvait s'adresser aux enfants comme aux adultes, avec divers niveaux de lecture.
Ma grand-mère paternelle s'est éteinte à son tour, en 2012, dans sa 97ème année, début août, et en rentrant de vacances quelle ne fut pas ma surprise de découvrir non pas une mais DEUX propositions d'éditeurs ! J'ai toujours pensé que j'avais reçu un petit coup de pouce… Clin d'œil de deux femmes exceptionnelles dont j'admirais l'intelligence, la bonté, l'ouverture, le courage et, par-dessus tout, la joie de vivre chevillée au corps. Deux femmes qui avaient vécu de nombreuses épreuves, des drames indicibles qui auraient pu les broyer. Au contraire elles ont toujours porté sur la vie un regard bienveillant, sans se plaindre, sans douter, animées d'une incroyable énergie." C'est l'amour qui m'a guidée toute ma vie" disait l'une. Tandis que l'autre assurait "Un jour la vie reprend ses couleurs, je le sais, quel que soit le chagrin."
L'histoire ne s'arrête pas là… J'avais choisi NAIVE qui acceptait le choix de mon illustratrice (encore une belle rencontre !) qui avait tout de suite accroché avec mon texte. Je lui avais soumis plusieurs projets mais elle a été séduite par le Temps, d'ailleurs n'avait-elle pas, lors de ses études aux Beaux-Arts, une étude intitulée Monsieur temps ? Ce n'était sans doute pas tout à fait le fruit du hasard….
L'un de mes fils avait lu mon texte et commenté sans détour, du haut de ses dix ans : "C'est très bien, maman, mais franchement qu'est-ce que tu veux dessiner là-dessus ?" Et je lui avais répondu "Je n'en ai pas la moindre idée, mais Alexandra, elle, a déjà plein d'images dans sa tête !" Miracle de la créativité.
Mon mari et mes enfants étaient donc sceptiques mais je n'avais, quant à moi, aucun doute sur la qualité de notre album à venir !
Mon texte était bouclé, l'éditeur ne l'a pas modifié, à part quelques suggestions minimes, j'étais donc satisfaite, impatiente de tenir le livre entre mes mains, de découvrir notre travail commun. J'ai voulu dédier cet album à mes grand-mères et envoyé à Alexandra la phrase que j'avais rédigée. "Cela ne t'ennuie pas si nous avons la même ? Elle convient parfaitement à mes grand-mères aussi !" C'est ainsi que Le Temps est un drôle de bonhomme porte la même dédicace, ce qui n'arrive jamais….
"A nos chères grand-mères, dont la tendresse, la confiance et la force de vie nous enveloppent désormais".
En ces temps de confinement je crois que nous avons justement besoin de force, de confiance et de tendresse !
Le prochain salon sera celui d'Outreau ! J'aurai le bonheur de revoir les élèves de Mme BAS mais aussi ceux de La Capelle, St Léonard, St Martin, Condette ! J'espère pouvoir dédicacer de nombreux albums ! De belles rencontres en perspective et je sais que l'accueil sera, comme chaque fois, des plus chaleureux ! C'est toujours un plaisir de revenir à Boulogne s/mer et de retrouver Eric (qui m'a promis de me dédicacer un de ses superbes pop ups !), Rémy, Jean-Michel peut-être avec lesquels nous avons passé de si bons moments lors de ces semaines boulonnaises ! Et puis j'ai promis, dans la mesure du possible, de faire un saut dans la classe de CM1 de Mme GARRY pour dédicacer ENAL ET LE PEUPLE DE L'EAU arrivé tardivement !
Le succès des ateliers de sensibilisation aux accidents de la vie courante dans les classes dès la PS me conforte dans mon travail de prévention ! Comme me l'ont dit les institutrices de Condette : "C'est formidable, même les petits arrivent à participer aux séances (40 à 60 mn !), cela devrait être obligatoire dans les écoles !"
Je suis bien d'accord ! Hélas… nous en sommes loin ! Je suis allée à quatre reprises à Boulogne sur mer pour des ateliers, dans 12 classes, à l'initiative de l'Agglomération Boulonnaise. Encore merci à Amélie SERGENT de m'avoir invitée à ces rencontres qui furent un plaisir ! J'ai pris l'avion pour Nice, afin d'animer 9 ateliers dans les écoles de Beaulieu s/mer ! A Paris et Issy les Moulineaux je n'ai pas été sollicitée une seule fois… Malgré toutes mes démarches…. Et pourtant ces séances permettent de protéger de jeunes enfants et même de sauver des vies… CQFD
Je serai en dédicace sur le stand de CIPANGO le vendredi 14 mars à 16h avec Enal et le Peuple de l'eau !
Attention, Gabriel ! sera également présenté sur le stand de BELIZE avec Lola, la lapine qui ne mange pas de carottes ! J'y serai samedi 15 mars et dimanche 16 après-midi.
Que l'année 2019 soit pétillante, riche en projets et en rencontres !
Fin janvier je serai à Boulogne s/mer pour une semaine d'ateliers dans les écoles, puis en mars dans le cadre des Lectures Publiques de l'Agglomération boulonnaise. Je me réjouis de retrouver les élèves et leurs instituteurs ! En mars se tiendra également le Salon du Livre de Paris où je serai en dédicace pour les Editions CIPANGO avec Enal et le Peuple de l'eau et, peut-être, l'illustratrice Pascale Maupou Boutry que je serais heureuse de rencontrer ! J'adorerais retravailler avec elle et Pascale Fontaine, l'éditrice de Cipango, qui se bat pour publier et faire connaître de beaux ouvrages dans un environnement difficile !Toujours en mars je participerai au Festival du livre de Beaulieu s/Mer pour la première fois, qui a pour thème la mer et les voyages… Des journées passionnantes en perspective !
Et fin mai se tiendra le salon du Jeune Lecteur à Outreau où les élèves pourront exposer le travail réalisé pendant les trois semaines d'ateliers.
Des contes audio, des projets d'albums en cours, des ateliers...Un nouveau conte malgache, pourquoi pas !
Merci à toute l'équipe d'animation culturelle de l'Agglomération Boulonnaise pour l'accueil chaleureux et une organisation impeccable ! J'ai été ravie de rencontrer les enseignants, les responsables des médiathèques des 22 communes qui composent l'Agglo et bien sûr Amélie SERGENT avec qui j'échange depuis des mois ! Une rencontre très enrichissante qui permet de préparer les ateliers que nous allons animer ! Pour ma part dès le 5 novembre, autour de mes albums !
Avec l'école de La Capelle nous allons travailler sur la DIFFERENCE, un beau sujet ! Avec les MS mais aussi les CM2 ! Je présenterai Le nez de Robin et Lola, la lapine qui ne mange pas de carottes ! puis nous allons réfléchir à des situations de différence ordinaire et réaliser une production d'écrits !
A Outreau les CE1 vont être sensibilisés aux Accidents de la vie courante (via Attention ! Gabriel, un accident est si vite arrivé ! et Hugo est un super héros !) et vont réaliser une fresque... Dans les autres classes, nous avons beaucoup de thèmes à aborder !
Jolie chronique sur RICOCHET JEUNESSE !
https://www.ricochet-jeunes.org/livres/enal-et-le-peuple-de-leau
"...C’est un magnifique texte engagé qu’a écrit Laurence Pérouème et qu’illustre Pascale Maupou Boutry en usant, dans les mots comme dans les illustrations, de poésie, de douceur et d’inventivité."
Enal est aussi sélectionné pour le Prix Planète Bleue à Nauticaa !
Les Editions Bélize vont publier une nouvelle édition de Attention, Léon ! qui devient Attention, Gabriel ! Un accident est vite arrivé !
Nouvelle couverture + petits jeux à la fin de l'album pour que les enfants puissent chercher ce qui met Gabriel en danger/ce qui le protège !
J'ai hâte de retrouver ce petit chat espiègle qui va sensijbiliser les jeunes enfants aux accidents de la vie courante !
Enal et le peuple de l’eau, Laurence Pérouème, ill. Pascale Maupou Boutry, 15 €, niveau CE1"
Il nous faudra attendre mars 2019 pour confirmation, mais c'est déjà très beau !
En juillet j'ai accepté plusieurs interviews afin de permettre aux parents de jeunes enfants et aux propriétaires de piscines privées comment l'accident se produit, dans quelles circonstances et surtout donner des conseils de prévention ! Le journaliste de BFM TV, jeune papa, s'est montré très réceptif, lui-même partant en vacances au bord d'une piscine avec une petite fille de 2 ans... Il m'a avoué n'avoir pas du tout conscience du danger avant notre discussion. De même, la jeune journaliste de la Depêche du Midi s'est montrée très intéressée et touchée par mon témoignage et les messages sur le site de Sauve-qui-Veut.
Je n'ai malheureusement pas pu réaliser une interview avec RTL, prévenue tardivement.
J'espère seulement que ces messages seront entendus et relayés, et que nous sauverons des vies.
Attention, Léon ! Un accident est si vite arrivé ! publié aux Editions Bélize est épuisé. Cet album pédagogique destiné aux jeunes enfants sensibilise aux accidents de la vie courante, et aux noyades (piscine/baignoire). L'éditeur accepte de publier une nouvelle impression de cet album qui devrait s'intituler Attention, Gabriel ! ... Les couleurs de la couverture seront modifiées et l'on réfléchit également à des petits jeux à la fin de l'album pour les enfants. Cet ouvrage cartonné est bien sûr destiné aussi aux instituteurs et je vais animer des ateliers auprès d'élèves de MS, GS et CP à Boulogne sur Mer.
Un beau projet et une initiative à encourager !
Plus d'un mois après la noyade de sa fille, Morgan Beck, la femme du skieur Bode Miller, a publié un poignant message de sensibilisation. Emeline, 19 mois, s'est noyée lors d'une fête chez des amis alors qu'elle était entourée d'adultes. Oui, il suffit de quelques secondes, et il faut absolument relayer ce message de prévention !
« Il suffit de quelques secondes… » C’était en juin dernier. Le skieur américain Bode Miller et sa femme Morgan Beck, championne de beach volley, assistent à une fête chez des voisins, à Cota de Caza, au sud de Los Angeles. Leur fille Emeline, 19 mois, échappe alors à leur surveillance quand elle est retrouvée par sa mère, quelques minutes plus tard, inconsciente dans la piscine. Les secours, rapidement défrayés sur place, n’ont rien pu faire. « Notre bébé, Emmy, est décédée hier. Je n'aurais jamais pensé ressentir un jour une telle douleur », annonçait le skieur de 40 ans le 12 juin dernier sur Instagram...
Un beau projet à la rentrée ! Des ateliers pour les enfants des écoles de Boulogne sur mer, autour de mes albums jeunesse. Je suis ravie des divers échanges avec Amélie Sergent, médiatrice culturelle, que je vais rencontrer en juillet à Paris dans un premier temps. Puis en octobre est prévue une réunion avec les enseignants pour réfléchir aux thématiques choisies.
http://www.agglo-boulonnais.fr/culture/lenfance-de-lart/
Quel plaisir de voir une équipe dynamique avec laquelle je me fais une joie de travailler !
Depuis la liquidation judiciaire de Naïve en septembre 2016 aucune nouvelle de nos droits, aucune réponse aux mails et courriers... Enfin, au bout de 20 mois, il nous est possible de préempter nos ouvrages. Je vais donc racheter mes propres exemplaires de Où es-tu, Lulu ? et Le Temps est un drôle de bonhomme. Deux albums que j'aime particulièrement et que je trouvais fort triste de ne plus diffuser.
Les Editions Utopiques souhaitaient racheter les droits du Temps mais ont changé d'avis. Je ne cherche donc plus d'éditeur et préfère vendre mes albums moi-même.
Désormais ces deux titres pourront être commandés directement sur mon site !
Texte Laurence Pérouème – Illustrations Pascale Maupou Boutry
Un album à la fois engagé et poétique, pour une fable écologique qui mêle des problématiques réelles à une libre inspiration. Et qui nous transporte quelque part en Asie, là-bas, au milieu de l’océan…
L’histoire s’appuie sur un fait réel, celui d’une amitié entre un enfant et un requin, qui permet de découvrir ce « peuple de l’eau », celui des Bajaus, nomades apatrides qui naviguent entre la Malaisie, les Philippines et l’Indonésie et vivent sur des villages flottants et des bateaux. Une culture menacée notamment par la répression des autorités et l’évolution de l’écosystème marin (au cœur de notre intrigue), qui détruisent leur mode de vie unique.
Les illustrations, tout en finesse et délicatesse, apportent à ce récit une grande puissance d’évocation.
Format : 24 x 24 cm / Pages : 32 / couv cartonnée
ISBN : 979-10-95456-16-2
Prix de vente : 15 €
Pour ceux qui ont envie de découvrir quelques illustrations de mon prochain album chez CIPANGO qui sont juste... MAGNIFIQUES :
Je soutiens l'album publié par Sophie HELMINGER (psychothérapeute et fondatrice de l'association L'enfant sans nom-Parents endeuillés) aux Editions UTOPIQUE, illustré par Didier Jean et Zad.
Un livre plein de vie et de poésie pour aborder un sujet délicat, la disparition d'un tout petit bébé, mort avant de naître. Un texte où chagrin et câlins se côtoient, comme dans la vraie vie.
Avec ses mots, l'auteur aide les parents confrontés à ce drame.
En dédicace avec Alexandra Luchie sur le stand de RICOCHET au Salon de Charleroi, Belgique.
Quelle joie de découvrir l'album qui sort en librairie la semaine prochaine !
Quelle tristesse ! J'ai publié deux superbes albums chez Naïve Jeunesse, Où es-tu, Lulu ? et Le Temps est un drôle de bonhomme, grâce à Laurent Quint qui m'a fait confiance et deux illustratrices talentueuses, Cécile Rescan et Alexandra Luchie. Maintenant que Believe a récupéré les droits de Naïve sauf pour tout ce qui est EDITION LITTERAIRE il me reste à récupérer mes droits et donner une deuxième vie à ces albums !
SÉCURITÉ CIVILE - Une campagne de sensibilisation est lancée ce mercredi
Les premiers secours, « ça en geste »
http://pdf.20mn.fr/2016/quotidien/20160914_PAR.pdf?1
Après l’environnement en 2015, la Grande Cause nationale cette année en France, ce sont « les gestes qui sauvent » qui peuvent empêcher
des décès souvent évitables.« Seuls 15 % des Français connaissent ces gestes »
Vingt mille personnes meurent ainsi chaque année en France à cause d’accidents
domestiques, quasiment cinq fois plus que le nombre de morts sur les routes, et 500 000 sont hospitalisées.
Conduite par les Sapeurs-pompiers de France, la Protection civile et la Croix- Rouge, avec le
soutien de l’État, cette campagne est lancée ce mercredi et sera relayée dans la presse et sur les télés, radios et
réseaux sociaux via le hashtag #GestesQuiSauvent
Publié aux Editions Rêve d'Enfant que je découvre en "coup de coeur" de la médiathèque d'Issy les Moulineaux, dans le nouveautés jeunesse ! Cela fait plaisir, pour un album au sujet délicat, qui aborde le cancer, afin d'aider les enfants et leurs parents à mettre des mots, rester confiants.
5 % du prix de chaque album (8,10 €) sont reversés à l'Institut Curie pour la recherche sur le cancer. Merci de nous aider à faire connaître cet ouvrage ! Octobre rose sera l'occasion de soutenir la recherche sur le cancer du sein. Toutes initiatives bienvenues !
Plaisir et émotion d'apprendre que Où es-tu, Lulu ? a été mis avec une critique élogieuse en bonne place dans une bibliothèque québécoise. Ensuite découvert par Nicole Leblanc qui a souhaité insérer dans son prochain ouvrage destiné aux parents sur les albums jeunesse des extraits de mon livre. J'ai accepté, bien entendu, l'insertion de quelques citations dans les chapitres "Deuil" et "Absence"
... Il n'y a pas de mots, il y a le vide et le chagrin.
... Peu à peu le chagrin trouve sa place. Maman dit qu'il est apprivoisé : il est là, mais se tient plus tranquille.
Une belle reconnaissance et la joie d'imaginer mes mots qui voyagent aussi loin et vont toucher d'autres lecteurs, petits et grands !
Le 14 mai 2016 est organisée l'opération Une fleur, une vie par l'association AGAPA pour sensibiliser au deuil périnatal à la mairie du 15ème arrondissement à PARIS.
Claire de Lafarge, créatrice et maman de deux enfants, vient de lancer un joli site de bijoux avec une ligne créée sur mesure et "made in France" pour Imagine for Margo et l'Unapei.
"L'engagement d'Imagine for Margo contre le cancer des enfants me parle particulièrement. Je suis issue d'une famille impliquée dans le milieu associatif. J'ai ainsi conçu mes bijoux dans cette idée de transmission de messages".
Déclinés dans les 4 saisons, ces bracelets "papillon" sont vendus 20€ l'unité, dont 5€ reversés à Imagine for Margo. Merci Claire et Léon Dit !
Découvrez ses belles créations sur http://www.leondit.com/
Du 15 au 20 mars l'Opération Une jonquille pour Curie se renouvelle avec un objectif : sensibiliser à la lutte contre le cancer et financer de'importants programmes de recherche en cancérologie à l'Institut Curie. La recherche a fait des progrès fantastiques mais a besoin de VOUS !
Sur chaque album "Une ombre dans les yeux de maman" 30 cts seront reversés à l'Institut Curie
Retrouvez une chronique sur www.lejournaldecurie.fr
A la journée de l'AFPSSU le Docteur Muriel Salmona a fait une intervention remarquée, passionnante et sincère sur la mémoire traumatique. Son association réalise un travail remarquable auprès des victimes de violence et mérite d'être connue.
www.memoiretraumatique.org
http://stopauxviolences.blogspot.com
Nous avons eu l'occasion d'échanger à l'heure du déjeuner, rencontre très intéressante et chaleureuse.
L'Inspectrice de l'Académie de Versailles m'a gentiment invitée à présenter mes albums jeunesse aux directeurs d'écoles maternelles d'Issy-les-Moulineaux vendredi 29 janvier.
J'étais vraiment contente d'avoir la possibilité d'expliquer ma démarche en tant qu'auteur jeunesse et de montrer mes albums. J'aimerais beaucoup avoir la possibilité de faire des ateliers dans les écoles... Au moins ai-je pu l'exprimer et rencontrer des directeurs ouverts !
Une journée très intéressante sur le thème "Enfants et adolescents orphelins et blessés de la vie. Les aider à avancer". Deux jeunes filles de 17 ans, élèves en Tle ES et L, lauréates du Prix du Mémorial de Caen sur "Les droits de l'homme" nous ont impressionnés par leur prestation, leur aisance, le contenu et la maturité de leur discours (sans notes) en faveur de Lydie, enfant handicapée de 11 ans, pour qu'elle ait droit à l'éducation, à la socialisation, à une vie normale d'enfant de son âge.
Des intervenants de qualité, une organisation efficace et conviviale, des rencontres intéressantes, des échanges... J'ai pu présenter mes livres, notamment "Où es-tu, Lulu ?" qui entrait dans la thématique du jour.
C'est également enrichissant de croiser des personnes engagées, mobilisées pour une cause, que ce soit le handicap, l'exclusion, la maltraitance. Ce n'était "pas gai" me dit-on. Gai ne serait pas le mot juste, mais rien de déprimant, au contraire ! Des actions de prévention, des initiatives positives, des chercheurs passionnés et passionnants, des professionnels mobilisés...
Le Dr Marie-Claude Romano m'avait conviée à cette journée et je ne l'ai pas regretté !
Sur le thème "Enfants et adolescents orphelins ou blessés de la vie. les aider à avancer".
Je participerai à cette journée de conférences et d'échanges, invitée par le Docteur Marie-Claude ROMANO et j'espère pouvoir présenter mes albums/ouvrages, partager mon expérience.
http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_local_19_20_baie_de_seine.html / Avancer jusqu'à 3min 17
Si vous avez envie de découvrir Caroline Triaureau, professeur de français, éditrice, conseil littéraire, je vous invite à ouvrir le lien ci-dessus ! Caroline est Havraise, c'est elle qui m'a encouragée à écrire et à publier mes textes, lorsque je vivais à Rouen... Depuis peu elle a réalisé son rêve, devenir éditrice, publier les livres qu'elle a écrits ou aimerait lire, avec des auteurs et illustrateurs qu'elle apprécie ! Etre libre en somme. Une gageure dans un milieu très difficile mais Caroline s'en sort très bien ! Six nouveaux albums à paraître en 2016 ! Bravo ! Et je suis heureuse de lui avoir fait connaître l'illustratrice de mon dernier album, HEL, qui a signé avec elle pour la Princesse Ozordure !
En cette nouvelle année, je suis heureuse de découvrir le premier exemplaire de mon album "Une ombre dans les yeux de maman" en partenariat avec l'Institut Curie, aux Editions Rêve d'Enfant qui ont donné vie à ce texte, superbement illustré par HEL. D'autres projets sont en cours, qui verront peut-être le jour en en 2016 ! L'un avec Alexandra, talentueuse illustratrice du "Temps est un drôle de bonhomme", un autre avec HEL qui sait illustrer mes mots avec poésie, humour et délicatesse..
J'aimerais que mon recueil de textes, nouvelles, poèmes "Fragments de vie, chemins d'absence" continue à émouvoir, transmettre, témoigner. C'est le sens de cet ouvrage.
Je souhaite que 2016 soit une année féconde, riche en rencontres et partages, qu'elle soit douce et pleine de vie et générosité.
Les Editions Rêve d'Enfant ont le plaisir de vous annoncer qu'elles prolongent leur partenariat avec les chaines destinées à la jeunesse, Tiji et Canal J.
Nous vous invitons à consulter leur site dès le 12 janvier et découvrir les questions tirées des livres.
Pour la nouvelle chambre, jeu concours du 12 janvier au 2 février 2016 sur canalj.fr
Pour Orélia et le transform'tout, jeu concours du 14 janvier au 7 février 2016 sur tiji.fr
D'autres concours seront diffusés courant 2016 mettant en jeu nos prochaines parutions dont "Au Dodo Néo !" de Louison Nielman, Marie Pagoulatos et Marie-Pierre Olivier.
Basée à Nantes, nous partageons le même combat, les mêmes valeurs. Accompagner les parents endeuillés, faire en sorte que la mort d'un enfant soit non seulement inacceptable mais que l'on se
mobilise en faveur de la recherche sur la mort subite du nourrisson, que puissent se tenir des conférences sur le deuil, que l'on puisse échanger avec d'autres parents.
SA VIE a souhaité découvrir mes livres sur le deuil "Fragments de vie, chemins d'absence" et "Où es-tu, Lulu ?" et je me reconnais dans le combat de l'association, qui reste ouverte à tous les parents et personnes concernées.
Soutenez l'Association SA VIE, en achetant des cartes à prix doux, par exemple, en signant la pétition en ligne pour mobiliser les énergies !
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avec les parents endeuillés d’un petit enfant décédé avant, pendant ou après la naissance, quelle que soit la cause et que celui-ci soit récent ou plus ancien. |
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Tél. dédié : 07 70 38 25 79
Email dédié : |
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Ce que j'écrivais dans "A force de mots", dans mon livre "Fragments de vie, chemins d'absence" est hélas tristement d'actualité."Les événements de janvier 2015 ont marqué la France, ils nous ont laissés sonnés, désemparés. Choqués. Tant de barbarie aveugle, tant d'ignorance. Emotion intense devant cette France meurtrie, unie, cette France riche de ses diversités que nous aimons.Communion avec les familles et les proches des victimes. (...)
Nous recevons des messages de soutien et d'amitié du monde entier, de nos amis australiens, anglais, espagnols. Ce matin, le message d'Alexandra, illustratrice belge, accompagnée d'une superbe illustration d'un projet en cours m'a beaucoup touchée.
"Nous sommes tous choqués par ce qui s'est passé à Paris et nous ne pouvons nous empêcher de penser que Bruxelles aurait pu être touchée de la même manière. D'ailleurs cela peut arriver d'un jour à l'autre.. Comme ils l'ont bien dit à l'émission de Ruquier hier soir, en attaquant des gens qui sortaient, buvaient un verre en terrasse, allaient voir un concert, .. C'est tout le monde qu'ils ont attaqué. Tous ceux et celles qui vivent de la même manière ici en Europe.
Malgré ces images noires qui restent dans ma tête depuis vendredi, j'ai tout de même gardé l'envie de dessiner et voici la première image. En espérant qu'elle te donne le sourire au moins un petit instant. Je t'avoue qu'en continuant l'image samedi, le loup avait pour moi une autre signification...
On pense à vous tous ici en Belgique."
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Je me suis aperçue par hasard que certains souscripteurs n'avaient pas compris le principe de Bibliocratie : souscription anonyme. Je n'ai donc pas eu accès aux noms des souscripteurs, ne sais pas le nombre d'exemplaires commandés par chaque souscripteur. J'ai pu envoyer aux souscripteurs qui ont pris contact avec moi le/les exemplaires qui n'ont pas été imprimés en raison du dépôt de bilan de Bibliocratie. Mais si je n'en ai pas connaissance, je ne peux rien faire ! La liquidation judiciaire de Bibliocratie suit son cours et je doute que les souscripteurs soient jamais remboursés.
Je m'aperçois, des mois plus tard, que certaines personnes ont lu les commentaires et les extraits de "Fragments de vie, chemins d'absence", ont parfois souscrit mais n'ont pas pu/souhaité m'en parler.
Même des amis de très longue date...
De toute évidence la mort, notamment d'un enfant, reste un sujet tabou. Comme la maladie, l'accident. Même vingt ans après. Pourtant la mort fait partie de la vie et les êtres aimés sont présents, autrement, ils nous accompagnent jour après jour.
Pourquoi les renier ainsi ?
Pourquoi faire comme s'ils n'existaient plus ?
Ce matin j'ai reçu mes exemplaires de "Fragments de vie, chemins d'absence" que l'on peut donc donc commander à Laurence Pérouème - 20 rue Lasserre - 92130 Issy les Moulineaux laurenceperoueme@aol.fr, 13,50 € port inclus.
Merci de soutenir cet ouvrage, d'en parler autour de vous !
L'association JALMALV (Jusqu'à la mort accompagner la vie) de Bretagne m'a demandé l'autorisation de lire des extraits de mon livre "Fragments de vie, chemins d'absence" pour parler de l'absence d'un être cher, d'un enfant, lors d'une cérémonie en novembre. C'est avec émotion et fierté que j'ai accepté, heureuse que mes mots continuent de cheminer, de faire entendre ma voix et celle des parents que j'ai accompagnés depuis près de vingt ans.
Depuis la rentrée plusieurs familles m'ont contactée, des grands-parents, des parents, tous victimes de noyade d'enfant. Drame qui amène le chagrin, l'incompréhension, le désarroi, la révolte aussi et le chaos au sein des familles qui se déchirent parfois. Et souvent le besoin de trouver un coupable, de porter plainte. Je ne peux que déplorer l'absence de campagnes de sensibilisation, notamment au niveau des propriétaires de piscine. Protéger une piscine, ce n'est pas installer une alarme, plus ou moins en état de marche !! Quand un enfant se noie, le temps de sortir la valise du coffre, comme dans un cas l'été dernier, il aura suffi de quelques secondes d'inattention. Quelques secondes qui vont se payer une vie entière. Il est alors trop tard pour se demander si une barrière aux normes, qui aurait empêché un enfant de tomber n'aurait pas été un choix plus judicieux.... Curieusement ces mêmes propriétaires ne semblent pas ressentir de culpabilité... Et pourtant. Ne pas laisser son petit enfant en garde à une nounou qui a une piscine me paraît également du bon sens.
J'essaie d'aider ces familles, de les orienter vers des groupes de paroles également, de les sortir de leur isolement. Pour elles je ne regrette pas d'avoir fait imprimer "Fragments de vie, chemins d'absence." Mon livre n'apporte aucune réponse, il ouvre des portes, un chemin de vie et d'espoir.
Comme vous le savez, ma deuxième souscription de FRAGMENTS DE VIE, CHEMINS D'ABSENCE a été interrompue brutalement avec le dépôt de bilan de Bibliocratie, désormais en liquidation judiciaire. J'ai décidé de faire un tirage de cet ouvrage, qu'il sera possible de me commander directement. Dans les jours à venir je vais donc recevoir de nouveaux exemplaires de mon livre !
Ce qui m'a décidé... peut-être le mail d'Elisabeth, venu de Down Under, comme ils disent là-bas, du bout du monde, d'Australie où vit désormais celle qui m'a inspiré "Nuit d'eau". Disparue de mon existence il y a seize ans, je ne l'attendais plus. Je n'ai cependant jamais cessé de penser que nous étions reliées, d'une façon ou d'une autre. Aussi quand j'ai reçu ce mail intitulé "Out of the blue", ce fut une grande émotion. Elisabeth va bien, elle est sortie de sa nuit d'eau, vit en Australie et s'est reconstruite, elle a deux enfants et se dit heureuse. Son petit garçon noyé aurait 21 ans, il fait partie de sa vie, de leur vie. Elle avait simplement envie de me dire qu'elle avait toujours pensé à moi, à Sauve-qui-Veut, toutes ces années. Un beau cadeau. Un formidable message d'espoir.
Je vous invite à lire l'article sur les noyades publié le 22 juillet dans NICE MATIN et le témoignage de Christine, membre de Sauve-qui-Veut depuis 2002. Il est poignant, digne et juste. Il montre bien l'absurdité d'un drame qui se noue en quelques secondes, d'une vie qui bascule soudain, qui peut arriver à tout le monde, à des parents vigilants et attentifs, comme eux, comme VOUS. En tant que présidente de Sauve-qui-Veut depuis 1999, je reviens aussi sur les noyades d'enfants. Un article à lire et à faire lire, qui peut épargner des vies.
L'aventure se termine, hélas, bien trop tôt ! Ma deuxième souscription était atteinte à 72 %, c'est vraiment dommage. Les souscripteurs ne seront sûrement pas remboursés, il faut attendre la liquidation et le livre ne sera pas imprimé, naturellement. J'ai envoyé mes derniers exemplaires aux souscripteurs que je connais, mais comme c'est anonyme, je ne connais pas les autres.J'en suis vraiment désolée, ce projet m'a demandé beaucoup de temps et d'énergie, aussi j'ai décidé de procéder à un petit tirage en septembre. Le temps de voir comment se termine la liquidation pour Bibliocratie, récupérer mes fichiers et faire des devis... Je vous tiendrai informés de la suite dès que possible ! Les souscripteurs de la première heure m'encouragent, me soutiennent et trouvent dommage de ne pas partager ces pages, que j'ai écrites POUR VOUS, pas pour moi, en hommage à mon fils, à nos enfants disparus.
Certains lecteurs me suggèrent de publier sur AMAZON : il n'en est pas question ! Je sais comment ils procèdent avec les petits éditeurs ! Ou encore de chercher une "maison d'édition traditionnelle". J'aimerais bien... mais j'ai connu quelques déceptions et donc je suis plus que circonspecte. Les éditeurs "classiques" ont des collections formatées, d'une part, et mon ouvrage n'entre dans aucune case. Même si je sais que cela ne constitue pas un problème quand l'éditeur veut publier, comme le livre de mon ami Thierry Consigny par exemple, chez Lattès "Le soleil, l'herbe et une vie à gagner", texte atypique aussi, écrit à deux voix avec son fils, qualifié de "roman". Ce n'est en rien un roman mais un récit autobiographique, ce sont des textes extrêmement personnels qui n'auraient sans doute pas séduit un éditeur si ce n'était Thierry. J'ai reconnu des personnes que j'ai côtoyées, j'ai entendu à chaque page la douleur d'un père, dont la petite fille s'est noyée, comme mon fils, dans une piscine, j'ai ressenti sa culpabilité et le poids de l'absence, plus de dix ans, quinze ans après le drame.
Merci toutefois à Bibliocratie de m'avoir permis de publier "Fragments de vie, chemins d'absence". Les lecteurs m'adressent des messages très touchants, où reviennent souvent les mots "beau, émouvant, bouleversé, pudique, authentique, sincère, vie, espoir, magnifique, talent". Alors MERCI à vous !
Et à bientôt... j'espère !
Dans son Journal de 20H sur TF1, Claire Chazal annonce le chiffre de 3 noyades par jour depuis juin, tous points d'eau confondus, tous âges confondus. Ce bilan ne va cesser de s'alourdir, hélas, compte tenu des températures caniculaires de cet été.
L'institut de Veille Sanitaire a lancé une alerte, le journal NICE MATIN va publier un article mercredi pour sensibiliser notamment les adultes aux noyades en piscine. L'une de nos membres, Christine, témoigne et j'ai répondu à des questions également en tant que présidente de Sauve-qui-Veut.
Nous espérons que les pouvoirs publics vont lancer des campagnes nationales et encadrer davantage la réglementation sur les piscines, comme nous le demandons depuis des années.
Chaque jour, depuis que j'ai publié "Fragments de vie, chemins d'absence", je reçois des lettres, des mails, des messages qui me touchent énormément, parfois bouleversants, d'anonymes, de membres de Sauve-qui-Veut, de relations ou d'amis proches. Chacun avec sa sensibilité, son histoire, son vécu a su traduire l'émotion ressentie à la lecture de mon livre. Je voulais apporter des mots d'espoir à ceux qui doutent, à ceux qui n'arrivent pas à sortir de leur silence, pétrifiés par leur douleur, figés dans leur culpabilité. Non, on ne peut "tourner la page", on peut seulement apprendre à apprivoiser l'absence, pas à pas.
Je voulais partager les mots de V., dont la générosité, la sincérité et le dynamisme n'ont jamais failli. Elle qui, chaque année, sensibilise des milliers d'enfants aux accidents de la vie courante et aux gestes qui sauvent... Bénévolement. Sans rien attendre en retour que l'immense satisfaction de préserver des vies.
"Sois sûre que ton combat est aussi celui de tous les parents victimes, même s'ils ne s'expriment pas. Tu es leur voix ; par tes mots et tes actions tu leur montres le chemin de l'espoir. Avec ton énergie positive, tu as un pouvoir formidable pour aider les autres, même s'ils ne savent pas toujours te le dire. Sois-en sûre."
En tant que présidente de Sauve-qui-Veut, j'ai reçu le témoignage de la tante d'un petit garçon de 4 ans qui s'est noyé, il y a quelques semaines, dans un étang. Sonia voudrait à présent sensibiliser d'autres parents au drame des noyades, hélas méconnu et tristement banal, en cette période estivale. Pour que d'autres familles ne vivent pas le même désespoir.
Nouvelle déconvenue avec les journalistes, sans doute pas la dernière ! Je devais enregistrer en plateau en tant que présidente de Sauve-qui-Veut le 24 juin afin de sensibiliser avant l'été aux noyades d'enfants. Avec ces températures caniculaires, l'on peut craindre, hélas, une augmentation du nombre d'accidents. Cette interview faisait suite au témoignage de Véronique Benguigui, que j'avais organisé, sur le plateau de TOUTE UNE HISTOIRE en avril dernier.
Las ! J'ai attendu en vain -comme Véronique qui avait accepté une interview à son domicile pour L'Histoire continue- que l'on me précise l'horaire, le lieu et les modalités... Et nous n'avons pas eu un mail d'excuse. Nous sommes bénévoles, dépensons beaucoup de temps et d'énergie au service des autres... C'est décevant et irrespectueux.
La 2ème souscription de "Fragments de vie, chemins d'absence" continue son chemin, plusieurs associations souhaitent commander le livre. J'ai reçu de très nombreux témoignages des lecteurs de la première souscription, qui me touchent beaucoup.Quelques belles lettres qui sont de véritables cadeaux. Elles parlent d'émotions, d'ode à la vie, d'hommage à mon petit garçon, me disent que j'ai su traduire la fragilité de l'instant, la douleur de la perte d'un enfant ou d'un être cher, mais aussi leur faire prendre conscience que la vie était précieuse, généreuse, fantasque, imprévisible, parfois cruelle et injuste. Ce sont des mots de l'absence, qui parlent en effet d'ombre et de lumière.
J'espère que d'autres parents, d'autres inconnus auront envie à leur tour de lire ce livre que je n'ai pas écrit pour moi. L'écriture m'appartient, elle est respiration, mouvement, apaisement.J'ai souhaité partager ces mots, pour ceux qui souhaitent les entendre.
Merci à toute l'équipe de Bibliocratie, Sandra, Louise, Lara, Clarisse, Caroline, qui ont soutenu et accompagné ma première souscription avec enthousiasme, gentillesse et professionnalisme !
La couverture est belle : sobre, lumineuse, juste !
Je me lance donc dans une deuxième souscription en confiance !
Mercredi 24 juin sera lancée sur Bibliocratie.com une nouvelle souscription de mon livre "Fragments de vie, chemins d'absence" sur le deuil et la reconstruction, à la demande d'associations qui n'ont pas eu le temps de souscrire et de personnes qui ont eu connaissance un peu tardivement de ce projet.
Merci à ceux qui ont déjà lu le livre d'en parler aux personnes susceptibles d'être intéressées !
Au moment où mon livre "Fragments de vie, chemins d'absence" est imprimé et livré aux souscripteurs, je découvre avec horreur deux faits divers qui rappellent à quel point une noyade est vite arrivée.
Un petit Allemand de 4 ans, en vacances dans un gîte avec ses parents s'est noyé dans une piscine la semaine dernière.
Dimanche, des jumelles de 4 ans se sont noyées dans un étang en Bretagne, elles ont été réanimées mais leur pronostic vital était engagé.
La belle aventure de "Fragments de vie, chemins d'absence" se termine ! Et d'autres projets jeunesse s'annoncent, qui me réjouissent ! L'un avec Julie, "Le petit frère de Cléa" sur le handicap et un autre avec HEL, connue grâce à Bibliocratie d'ailleurs, sur l'adoption. Deux sujets fort différent pour des textes difficiles à illustrer mais toutes deux aiment les défis !
Dans quelques jours se termine la souscription de mon livre "Fragments de vie, chemins d'absence" sur BIBLIOCRATIE.COM ! Il est encore temps de soutenir ce livre qui sera édité courant juin, à 100 exemplaires au moins ! C'est modeste, bien sûr, mais encourageant. Je rappelle que la souscription est anonyme et que je ne sais pas QUI a souscrit si on ne me le dit pas !
Un article paru dans Direct Matin titrait "Après le séisme une Française se mobilise au Népal". J'ai découvert Cécilia Guillot, qui a connu deux jours d'angoisse, à vivre dans les décombres et se demander si les enfants à qui elle donne bénévolement des cours étaient vivants... Ses élèves sont sains et saufs mais l'école est détruite. Son appel aux dons comptabilise 600 euros : c'est peu et à la fois beaucoup pour le Népal.
Si l'on veut agir tout de suite, sur le terrain, sans passer par des grandes ONG dont l'efficacité nous semble parfois discutable : www.mondehumain.org
Et n'oubliez pas, même un don modeste, de quelques euros, peut contribuer à reconstruire l'école...
La souscription de mon livre se termine le 25 mai, elle aura été l'occasion d'émotions, de rencontres, de surprises aussi. Je n'aborde pas un sujet facile, la mort, en particulier celle d'un enfant, mais je ne m'attendais tout de même pas à certains silences, à ce malaise que j'ai perçu. Toutefois je ne regrette pas ce projet, qui rend hommage à mon fils, à nos enfants, à tous ceux qui nous ont quittés trop tôt.
C'est avant tout un projet de vie, des pages d'ombre et de lumière qui nous rappellent l'essentiel.
Enfin ! Attention, Gabriel ! Un accident est si vite arrivé ! est ré-édité chez Bélize ! Avec une nouvelle couverture que les enfants aiment bien ! Même si tous regrettent Léon ! J'ai pu travailler dessus lors des ateliers dans le Boulonnais (voir rubrique Rencontres, ateliers).
L'émission La Maison des Maternelles diffusée le 1er février sur France 5 a abordé le thème des Accidents de la Vie Courante, avec l'intervention de professionnels et de parents et chaudement recommandé cet album ! Des milliers d'enfants CHAQUE JOUR sont victimes d'accidents domestiques et se retrouvent aux urgences, pour des bobos ou des blessures extrêmement graves, voire mortelles. Alors regardez le reportage en replay !
- Fragments de vie, chemin d'absences : 24 mars 2015
- Salon de Paris 2015
- Salon du Livre de Paris : 04 mars 2015