Je me suis aperçue par hasard que certains souscripteurs n'avaient pas compris le principe de Bibliocratie : souscription anonyme. Je n'ai donc pas eu accès aux noms des souscripteurs, ne sais pas le nombre d'exemplaires commandés par chaque souscripteur. J'ai pu envoyer aux souscripteurs qui ont pris contact avec moi le/les exemplaires qui n'ont pas été imprimés en raison du dépôt de bilan de Bibliocratie. Mais si je n'en ai pas connaissance, je ne peux rien faire ! La liquidation judiciaire de Bibliocratie suit son cours et je doute que les souscripteurs soient jamais remboursés.
Je m'aperçois, des mois plus tard, que certaines personnes ont lu les commentaires et les extraits de "Fragments de vie, chemins d'absence", ont parfois souscrit mais n'ont pas pu/souhaité m'en parler.
Même des amis de très longue date...
De toute évidence la mort, notamment d'un enfant, reste un sujet tabou. Comme la maladie, l'accident. Même vingt ans après. Pourtant la mort fait partie de la vie et les êtres aimés sont présents, autrement, ils nous accompagnent jour après jour.
Pourquoi les renier ainsi ?
Pourquoi faire comme s'ils n'existaient plus ?